Jusqu'ici limités dans leurs tâches, pour des raisons de sécurité liées au travail en hauteur ou à la manipulation de produits chimiques, les jeunes en formation pourraient bientôt retrouver leur capacité à travailler. Deux décrets sont en préparation afin d'assouplir des contraintes qui freineraient les embauches.

Impossible pour un apprenti de monter sur une échelle ou pour un alternant de manipuler du dissolvant. Il est donc difficile pour eux d'apprendre correctement les métiers sur les chantiers ou dans les entreprises. Mais tout pourrait changer prochainement : Le Figaro affirme que deux décrets en préparation assoupliraient les conditions d'emploi des jeunes. Car l'apprentissage, en recul depuis 2013, nécessite que soient levés les freins à l'embauche.

Interdits de machines et de produits chimiques

Le premier blocage identifié concerne le travail en hauteur des mineurs, interdit en l'absence de "mesures de protection collective", "c'est-à-dire des équipements lourds, comme des chariots avec harnais", précise le quotidien. Un second écueil porte sur l'utilisation de machines dangereuses ou de produits chimiques par ces mêmes apprentis : les entreprises concernées devaient faire une demande d'autorisation à l'Inspection du travail.

 

Les démarches seront simplifiées, à partir du 1er mai 2015, l'autorisation se transformant en simple déclaration à l'Inspection du travail, en mentionnant la catégorie de machine utilisée par le mineur, sans précision du type ou du numéro de série. De même, pour le travail en hauteur, l'usage d'équipements de protection individuels permettra aux jeunes de remonter sur des échelles, escabeaux et marchepieds en toute tranquillité.

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