La commission d'enquête parlementaire sur les risques industriels, créée à la suite de l'explosion de l'usine AZF de Toulouse, a constaté "plein de progrès" de la sûreté des sites à risques.

"L'accident de Toulouse a été un catalyseur de sûreté. Aujourd'hui on constate plein de progrès dans nos visites", a affirmé mardi à Lille le rapporteur de cette commission, Jean-Yves Le Déaut (PS).

La commission s'était déplacée dans le Nord-Pas-de-Calais, une région qui comprend 33 sites Seveso, où ses membres ont visité deux usines. Elle s'est rendue à Sollac-Dunkerque, filiale d'Usinor et à l'usine de produits chimiques PC de Loos, près de Lille.

"Nous avons ici un très grand attachement des gens à leur entreprise. Cela empêche parfois de faire apparaître la dangerosité des sites", a noté le rapporteur.

Le dimensionnement des PIG (périmètres de sûreté autour des sites), le renforcement des moyens de contrôle des DRIRE (directions régionales pour l'industrie, la recherche et l'environnement) et de l'opérationnalité des préfectures en cas de crise figureront également dans le rapport qui sera rendu début février.

Les parlementaires souhaitent aussi que les assurances intègrent la politique de prévention des risques dans leurs relations avec les industriels.

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