La réalisation de l'édifice s'est révélée particulièrement ardue, avec notamment l'édification du squelette en lamellé-collé constitué de 12 arcs symétriques, et la pose d'une vêture en tuiles de bois sur quatre épaisseurs représentant près de 43.000 tuiles non cintrées.
L'utilisation massive du bois a nécessité une attention particulière sur la sécurité incendie, un éventuel feu ne devait pas pouvoir se propager du galet au lycée. "C'est le recouvrement de tuileaux de bois de mélèze, parfois sur quatre épaisseurs, qui permettent d'avoir une bonne tenue au feu, acceptée par les pompiers et le bureau de contrôle", explique Pierre Chomette. Les feuilles de plâtre disposées à l'intérieur ont, de leur côté, vocation à assurer à la fois sécurité à l'incendie et confort acoustique (sur ce dernier point, en alternance avec un système de lames de bois).
"La crise de l'énergie fragilise certains projets" (S. Meneghini, architecte)
