FERROVIAIRE. L'ancien Premier ministre, qui souhaite succéder à Jean-Pierre Farandou à la tête de la SNCF, a eu l'occasion d'évoquer sa vision et ses priorités afin de convaincre les sénateurs du sérieux de sa candidature. Il doit passer un dernier grand oral devant les députés avant que sa nomination soit soumise au vote


C'est le genre de grand oral auquel il commence à être bien habitué. Le 22 octobre 2025, l'ancien Premier ministre Jean Castex sera auditionné par la commission du développement durable de l'Assemblée nationale. Ce sera la quatrième fois qu'il se soumet à un tel exercice devant les députés depuis juillet 2022, la huitième fois si on compte les auditions au Sénat.

 

Après la présidence de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France et la RATP (auditions et vote des deux commissions étaient aussi au programme de sa reconduction à la tête de la régie des transports parisiens, en 2024, NDLR), c'est celle de la SNCF qu'espère se voir confier ce passionné de trains. Pour y parvenir, il devra obtenir trois cinquièmes des votes exprimés par les deux commissions liées à l'aménagement du territoire au Parlement. Et il a déjà pu exposer quelques idées devant les sénateurs, qui l'ont entendu le 15 octobre 2025.

 

"Déport absolu"

 

Interrogé sur les éventuels conflits d'intérêt auxquels il pourrait être confronté
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