Jusqu'à présent parrainé par la Capeb, membre fondateur, l'événement change de mains. Et pour la première fois, la FFB en devient partenaire. «Nous nous engageons, pour les Journées européennes du patrimoine aux côtés du ministère de la Culture et de la Communication pour une durée de trois ans», nous a expliqué Didier Ridoret, président de la Fédération française du bâtiment (FFB).

 

Cette manifestation culturelle permet ainsi à la Fédération de « mettre en avant le savoir-faire des entreprises artisanales du bâtiment, notamment celles qui réalisent des travaux de restauration et interviennent chaque année sur les monuments historiques très célèbres à l'image du palais de l'Elysée ou de moins connus».

 

Une politique active en faveur du patrimoine
Par ailleurs, la fédération du bâtiment mène une « politique active » en faveur du patrimoine pour redynamiser l'activité locale et promouvoir, auprès des propriétaires publics et privés, les savoir-faire de ses adhérents. Pour rappel, la FFB a créé, dès 1959, le Groupement français des entreprises de restauration de monuments Historiques (GMH) afin de renforcer ses actions en matière de patrimoine. « L'activité du patrimoine reste, en effet, très importante chez nous car plus de 180 entreprises et 9.000 compagnons y sont membres, précise Didier Ridoret. Et cela se caractérise par un taux de main d'œuvre très élevé (80 à 95 %). »

 


Quelques chiffres…
-La France compte aujourd'hui près de 43.500 monuments historiques classés ou inscrits, ce qui représente une infime partie du patrimoine bâti ;
-Le patrimoine français représente 80% des motivations pour visiter la France ;
-41.000 emplois pour les travaux de restauration, d'entretien : dans le secteur de la restauration du patrimoine ;
- 500.000 emplois directs et indirects sont générés par le volume des travaux ;
-3,5 Mds€, c'est le chiffres d'affaires pour le secteur de la restauration du patrimoine bâti ancien ;
-Le patrimoine offre une rentabilité touristique de « 6 à 8 en recettes contre 1 en dépenses » ;
-1€ investi dans le patrimoine génère 28 et 31 € de retombées économiques ;
-Lorsque le Conseil général investit 1€ dans des travaux de restauration, ce sont 8€ qui reviennent aux entreprises qui travaillent dans le secteur.

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