Le préfet des Hauts-de-Seine et l'établissement public De Facto, présidé par Patrick Devedjian, ont signé, vendredi 26 avril, un plan de mise en sécurité de la Défense en cas de catastrophe.

Afin d'améliorer la gestion des flux et l'accessibilité des secours en cas d'attentat, de crash aérien, d'accident grave dans les transports ferroviaires ou d'incendie, le quartier de La Défense adopte un plan de mise en sécurité, signé vendredi 26 avril entre le préfet du département des Hauts-de-Seine et Patrick Devedjian, président de De Facto, l'établissement public chargé de la gestion, de la promotion et de l'animation du quartier d'affaires.

 

L'agence explique, à l'AFP, qu'il s'agit de donner "le même mode opératoire à l'ensemble des salariés de la Défense pour la conduite à tenir", en cas de problème. L'objectif est aussi d'assurer "une gestion globale de la sécurité", alors que jusqu'ici les acteurs du quartier d'affaires se comportaient chacun "un peu en autarcie", souligne De Facto.

 

Les usagers de la Défense, habitants et salariés, pourront ainsi bénéficier d'une signalétique spécifique dans les espaces publics, d'un système de sonorisation qui diffusera messages d'alerte et alarme, mais aussi d'un livret à télécharger sur Internet regroupant l'essentiel des consignes à respecter en cas "d'événement".

 

Ce Plan de mise en sécurité de la Défense s'inscrit dans le cadre du plan de relance du quartier, initié par Nicolas Sarkozy en 2006, précise l'AFP.

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