La foncière, filiale de BNP-Paribas, attend le déblocage de projets dans la région parisienne. Elle annonce des investissements importants en Italie, Espagne et Grèce.

Plusieurs projets commerciaux parisiens sont actuellement bloqués, suspendus et traînent. Notamment porte d'Aubervilliers, dans le nord de Paris ou près des gares Saint-Lazare ou de Lyon où des galeries commerciales sont en création.

Concernant celui de la porte d'Aubervilliers, qui avait attiré l'ire des fédérations de petits commerces, "nous avons revu notre copie en réduisant certaines surfaces, en particuliers la taille de la grande surface alimentaire [Carrefour]. Nous sommes optimistes sur la décision", a ainsi indiqué Eric Ranjard, membre du directoire de Klépierre le 25 février.

Il appuie son optimisme en se fondant sur l'observation que les autorisations de nouvelles surfaces commerciales, notamment les extensions, sont aujourd'hui plus faciles à obtenir.

A l'étranger, le foncière dévoile un programme d'investissement lourd et concentré. "Nous allons investir en 2003 environ 600 millions d'euros dont 230 millions en Italie, 170 millions en Espagne, 120 millions en Belgique, Grèce et Portugal, 60 millions en Europe Centrale et 20 millions en France", a indiqué le président du directoire Michel Clair.

L'Italie et l'Espagne, bine moins équipés que leurs voisins, devraient connaître un boom de l'équipement commercial : tous les grands promoteurs s'y bousculent et préparent des projets gigantesques en périphérie des grandes villes, comme à Madrid ou plus d'une dizaine de méga-stores sont prévus.

Klépierre est déjà numéro un du centre commercial en France avec 101 centres détenus et 153 gérés, numéro deux en Espagne avec 58 centres détenus et 86 gérés et numéro un en Italie avec 23 centres détenus et 52 gérés.

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