Klépierre, premier gestionnaire européen de centres commerciaux, a réalisé en 2004 un chiffre d'affaires en hausse de 11,8% à 431,3 millions d'euros, a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué.

«Nous sommes très confiants quant à la poursuite de nos objectifs en 2005», a déclaré Michel Clair, président du directoire cité par le communiqué. Sur le seul quatrième trimestre, la foncière a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 112,9 millions d'euros, contre 96,7 millions d'euros pour la même période l'année dernière. Le total des loyers collectés en 2004 a enregistré une hausse de 12,6% à 397,5 millions d'euros, contre 353,2 millions d'euros en 2003, a précisé la société. Les loyers générés par les centres commerciaux ont progressé de 19,4% en 2004 pour s'établir à 331,1 millions d'euros, contre 279 millions d'euros un an plus tôt.

A périmètre constant, les loyers des centres commerciaux ont progressé de 4,4%. Hors de France, l'activité de Klépierre, très implantée en Espagne et en Italie notamment, représente 43% des loyers des centres commerciaux, contre 35,8% en 2003. Le premier contributeur reste l'Espagne devant l'Italie, puis vient la Hongrie, a précisé Klépierre. La société avait indiqué début janvier avoir investi 673 millions d'euros en 2004 principalement en France, Espagne, Italie et Hongrie. «Ces bonnes performances s'expliquent à la fois par la répartition géographique (...) et par une combinaison dynamique de la croissance interne et d'une croissance externe soutenue» a commenté l'entreprise. Les loyers générés par les bureaux ont eux en revanche enregistré une baisse de 13,1% à 64,5 millions d'euros, contre 74,2 millions d'euros en 2003, «sous l'effet des cessions intervenues en 2003 et 2004» A périmètre constant, les loyers des bureaux sont quasi-stables (+0,6%). Klépierre a enfin précisé que dans le cadre de l'adoption des normes IFRS, elle avait profité «du niveau historiquement bas des taux d'intérêt à long terme pour restructurer fin 2004 ses instruments de couverture de taux d'intérêt» Elle a ainsi payé une soulte de 94,1 millions d'euros. «Cette restructuration étant intervenue dans la deuxième quinzaine de décembre, l'impact sur l'exercice est faible» a ajouté Klépierre.

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