Le groupe italien a annoncé sa décision d’utiliser l’énergie éolienne pour faire fonctionner ses cimenteries au Maroc et dans d’autres pays. L’objectif : répondre au protocole de Kyoto sur les gaz à effet de serre.

«Nous avons considéré (…) que le choix de l’éolien s’inscrit dans les mécanismes vertueux prévus dans le Protocole de Kyoto», affirme Mohamed Chaïbi, PDG de Ciments du Maroc, filiale d’Italcementi, dans un entretien à L’Economiste. Et bien que ce dernier estime que la production du charbon à Jorf Lasfar (ouest) ou la production hydraulique des barrages sont moins chères que le kwh éolien, l’industriel a signé début novembre avec l’Office national marocain d’électricité une convention portant sur la construction d’un parc éolien.

D’une capacité de 10 Mégawatts, ce parc sera situé à El Ayoun, chef-lieu du Sahara. Les travaux devraient débuter en 2007.
Mais ce projet marocain n’est qu’un début ! «Des projets similaires sont à l'étude dans d'autres pays où le groupe est implanté», poursuit Mohamed Chaïbi.
L'engagement d'Italcementi en faveur de l'éolien, dans le royaume et ailleurs, «sera soutenu par les Mécanismes de développement propre sur les émissions de gaz carbonique», a précisé le PDG de Ciments du Maroc

Rappel
Le protocole de Kyoto, adopté en 1997, engage les pays industrialisés à réduire leurs émissions des six principaux gaz à effet de serre de 5% en moyenne entre 2008 et 2012, par rapport aux niveaux de 1990.

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