Les conseils d'administration du groupe italien Italcementi et Ciments Français viennent de repousser l'approbation du traité de fusion prévu entre eux en raison d'un désaccord avec certains créanciers américains sur les termes du projet.

Le groupe Italcementi et sa filiale française Ciments Français ont décidé de repousser l'approbation de leur traité de fusion, alors que ce dernier était déjà prévu.
Cette décision a été prise «en raison de discussions en cours avec des investisseurs institutionnels américains ayant souscrit des titres de créance émis par Ciments Français en 2002 et 2006 pour un montant total de 500 millions de dollars», a expliqué le groupe Italcementi.
«Cette suspension a pour but de vérifier s'il est possible ou non de parvenir à une solution acceptable qui soit conforme aux objectifs de la fusion», a indiqué les deux groupes. Décision qui devrait intervenir le 26 juin.

 

En outre, les dirigeants d'Italcementi, qui détiennent actuellement environ 82% de Ciments Français, avaient menacé de ne pas procéder à la fusion si l'autorité des marchés financiers les obligeait à déclencher une offre publique de retrait.

 

Italcementi et Ciments Français ont tout de même indiqués qu'ils «informeront le marché de toute nouvelle décision relative à l'opération de fusion dans les meilleurs délais».
Enfin, «l'opération de fusion si elle s'effectuait devrait être bouclée en juillet», selon Carlo Pesenti, administrateur délégué d'Italcementi.

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