Après avoir connu une dizaine d’années de vaches maigres, l’industriel - soutenu par son actionnaire, le portugais Sanae Industria - a renoué avec les bénéfices. Pour prolonger cette renaissance, Isoroy s’appuie sur une nouvelle stratégie marketing résolument offensive.

Pour Isoroy, pourtant issue d’une longue tradition industrielle qui a débuté à la fin du 19ème siècle, 1998 est une date historique. Si l’acte fondateur d’Isoroy est le rapprochement des groupes Leroy et Isorel et de l’entreprise familiale Baradel en 1982, 1998 marque incontestablement la renaissance de l’industriel.
Alors qu’il ne cessait de perdre des parts de marchés, le fabricant de panneaux de particules est sorti de l’impasse lorsqu’il est devenu filiale du géant portugais Sonae Indústria , un des leaders mondiaux du marché des panneaux de bois et dérivés.
Celui-ci n’as pas lésiné sur les moyens pour remettre sur les rails le groupe français. Sonae s’est d’abord attaché à investir dans les moyens industriels en injectant 150 millions d’euros dans la modernisation de ses sites de production en France. Isoroy a ensuite pu mettre en place une logistique centralisée (rationalisation des transports, coordination des achats, amélioration du taux de service etc.), et désormais, le groupe Isoroy mène une politique de redéploiement sur le terrain offensive.

Site e-business (www.isoroy.biz), site Internet (www.isoroy.fr), partenariats avec ses clients-négociants, campagne média ciblée, renforcement de sa politique de communication interne, sont autant d’initiatives qui s’inscrivent dans cette stratégie globale. Aux commandes, on trouve Diogo Da Silveira (en photo), nommé directeur général il y a moins d’un an, mais également une nouvelle équipe marketing menée par Pierre Orbiscay, Directeur Marketing et Commercial, assisté de Vincent Vachette, Directeur Marketing.

Possédant l’offre produits la plus large du marché, et notamment la gamme la plus complète de produits classés M1 (Pyroply®, Medium® M1 et Novolam® M1, Panoflam, Novodal), Isoroy a notamment mis en place un plan média ciblé sur le thème des matériaux ignifuges et spécialement étudié en fonction de la saisonnalité des produits (campagne publicitaire, marketing direct).

A chaque cible ses outils de communication adaptés que viennent compléter des publications annuelles telles que la lettre dédiée aux prescripteurs, évoquant les chantiers en cours ou finalisés, l’actualité des produits et leur réglementation. Tout est mis en oeuvre pour sensibiliser prescripteurs et distributeurs (maîtres d’ouvrage, architectes, BET, collectivités...) aux produits signés Isoroy. En juin dernier, le groupe a également lancé une lettre semestrielle - Novolam® Infos -, destinée aux agenceurs et mettant l’accent sur l’actualité Novolam, première collection commune à Isoroy et Sonae.

Souhaitant privilégier le partenariat avec ses clients, depuis le 1er juillet 2003, Isoroy a mis en place un site e-business www. isoroy.biz qui offre aux clients la possibilité de consulter leur portefeuille de commandes, leur catalogue personnalisé et de passer leurs ordres.
Côté communication, le groupe s’est offert un véritable lifting en définissant une charte graphique commune à tous les outils d’aide à la vente et un nouveau logo aux formes contemporaines.

Jean-Philippe Defawe

Organisation commerciale d’Isoroy

Réalisant un chiffre d’affaires (2002) de 350 millions d’euros, dont 145 millions d’euros (41 %) à l’exportation, les forces commerciales Isoroy sont divisées en trois entités distinctes :

-Isoroy Négoce (35% du CA). Mission : commercialisation des produits Isoroy auprès des négociants généralistes et multispécialistes, des GSB, des grossistes en produits de décoration etc.
Isoroy Négoce est subdivisée en 2 services commerciaux, basés à Rungis pour le Nord de la France et à Vénissieux (69) pour le Sud, qui traitent chacun 5 secteurs du territoire français.

- Isoroy Industrie (24% du CA) tournée vers les industries de la menuiserie industrielle, du meuble, de l’emballage, de l’automobile et ferroviaire, se répartit en deux unités, l’une implantée à Rungis pour le Nord, l’autre à Labège (31) pour le Sud.

- Un service Export (41% du CA), basé à Strasbourg, destiné à l’ensemble des pays européens.

actionclactionfp