Au moment de rechercher une information sur un produit, le web s'impose. Mais le prescripteur n'en oublie pas moins de privilégier les relations humaines dans son rapport avec les industriels. C'est une des principales conclusions de la dernière étude Archiliste sur les sources d'information. Détails.

La 7e édition de l'enquête Archiliste sur les sources d'informations des prescripteurs du Bâtiment est encore une fois riche d'enseignements. Depuis son lancement en 2004, ce baromètre n'a cessé de montrer la croissance de l'outil internet en tant que source d'information pour la maîtrise d'œuvre. Cette année encore, la consultation du site internet de l'industriel domine toujours avec 82% des suffrages, devant la documentation envoyée par courrier (66%). La presse professionnelle tire son épingle du jeu, attirant 60% des prescripteurs. A noter que les newsletters de Batiactu.com arrivent en tête du classement (60%) et que 58% de ces mêmes professionnels - que nous remercions ! - font confiance au portail « Produithèque » du site batiactu. La visite des représentants monte en force (57%), tandis que les salons professionnels se maintiennent (48%). Loin derrière, les e-mails envoyés spontanément par les industriels (30%) et les journaux internes des industriels (12%) bouclent le classement.

 

Retour au contact
Mais ce qui ressort dans cette dernière édition, c'est la montée en puissance de l'aspect humain dans la relation prescripteur-industriel. En effet, si le recours au site de l'industriel pour rechercher un produit progresse toujours (92%), les attentes des maîtres d'œuvre interrogés par Archiliste montrent un regain pour les appels téléphoniques (42%), et surtout une plus forte sollicitation de la visite d'un responsable prescription (35%). En constante baisse depuis 2004, cette demande reprend en 2010. Un phénomène qui marque le retour à l'importance des relations humaines sur le terrain, qui ont été malmenées ces dernières années avec l'évolution croissante de la cyber-information et des réseaux sociaux.

 

Retrouvez l'intégralité de l'étude en cliquant ici.

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