Après avoir progressé de 3% en 2003, les charges de copropriété devraient augmenter dans les prochaines années notamment en raison de l'évolution des coûts de l'énergie.

En 2003, le niveau moyen des charges s'établit à 18,1 euros au mètre carré, en hausse de 3%, après une baisse de 1% en moyenne entre 2000 et 2003. Dans les années à venir, cette hausse devrait se poursuivre, notamment en raison de l'évolution des coûts de l'énergie estime la Confédération nationale des administrateurs de biens (CNAB).
De même, "l'inflation législative", avec diverses réglementations allant des ascenseurs à celle sur le plomb, et la "demande de sécurité" de la part des copropriétaires devraient aussi contribuer à l'augmentation de ces charges précise la CNAB qui a réalisé une enquête nationale portant sur 3.171 immeubles.

Les charges de copropriété sont essentiellement composées des dépenses de personnel, de chauffage, d'eau et des travaux d'entretien. Mais ces dépenses varient inégalement d’un poste à l’autre et, en 2003, elles ont progressé en raison de la hausse des dépenses de chauffage dues au prix du pétrole (+8,6%), de la hausse de la consommation électrique (+6%), de la progression des dépenses de personnel (+7,8%) et de celle des travaux d'entretien (+4,7%), a expliqué la CNAB.

De grandes disparités apparaissent entre les régions : l’écart de niveau est de l’ordre de 1 à près de 2,5 entre d’une part l’Auvergne et la Bretagne (avec des niveaux moyens de charges se situant respectivement à 8,1 euros/m2 et 8,9 euros/m2) et d’autre part l’Ile-de-France ou le Nord-Pas-de-Calais qui sont les régions où les charges sont les plus chères (respectivement 22 et 20,9 euros/m2).

Rappelons que l’on compte environ 560.000 copropriétés en France, ce qui représente plus de 6,7 millions de logements. Ils sont concentrées, à 70%, en Ile-de-France, en Provence-Alpes Côte d'Azur et dans la région Rhônes-Alpes, selon la CNAB.

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