Jean-Claude Gayssot, ministre de l'Equipement, a inauguré lundi 28 janvier les premiers travaux sur la ligne à grande vitesse Est-européenne, qui reliera Paris aux principales villes de l'Est de la France en 2006.

Ces travaux concernent un tronçon de 300 km entre Vaires-sur Marne (Seine-et-Marne) et Baudrecourt (Moselle) qui permettra de relier Paris à Strasbourg en 2h20 au lieu de quatre heures actuellement.

En guise de "lancement officiel", M. Gayssot visitera un "remblai témoin" de 70 mètres de long et de 3 mètres de haut, destiné à "étudier la compressibilité du terrain et le tassement des matériaux, sur une portion de 3.500 mètres en Lorraine, où le sol est connu pour être compressible", précise un porte-parole de Réseau ferré de France (RFF).

Ce coup d'essai, réalisé "au nom du principe de précaution", selon RFF, permettra de déterminer avec précision, grâce à des capteurs et autres sondes, le comportement des matériaux du remblai sur cette portion de la nouvelle voie ferrée. Une fois les résultats de l'essai parvenus au maître d'ouvrage, des appels d'offre pour les travaux seront lancés.

Sur le reste de la ligne, les travaux de terrassement seront entrepris "progressivement à partir de mai 2002 et jusqu'en juin 2003", assure RFF.

Le projet, d'un coût global de 3,9 milliards d'euros, comprend également la participation de l'Union européenne et du Luxembourg, dans la perspective de raccordements extra-nationaux.

En effet, après la mise en service du TGV Est, prévue en 2006, la seconde phase de 106 km (Baudrecourt-Strasbourg) restera encore à construire, selon un calendrier encore indéterminé.

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