C’est la semaine des résultats en matière de conjonctures immobilières ! Après l’Insee et les Notaires, c’est au tour de Laforêt et Century 21 d’évoquer leurs tendances pour le marché français. Synthèse.
C’est désormais une évidence : le marché de l’immobilier ancien en France connaît une stabilisation générale des prix, de même qu’une baisse importante en Ile-de-France du nombre de ventes.
Ainsi, l’’Institut national de la statistique (Insee) annonce une baisse de 0.8% au 1er trimestre des prix des logements anciens, contre une progression de 0.4% au trimestre précédent. Plus précisément, mais tout aussi provisoirement, elle table, pour ce même 1er trimestre 2008, sur une légère baisse de 0.6% des prix des appartements et de -1% pour ceux des maisons individuelles.
En Ile-de-France, les prix des logements se sont stabilisés (+0.4%) durant les trois premiers mois de l’année, alors que les ventes enregistrent une chute de 8.8% par rapport au 1er trimestre 2007, à 40.315 transactions contre 44.228 sur un an. Les prix des appartements anciens ont ralenti leur course à Paris (+1.1% contre +2% un an plus tôt) et en Seine-et-Marne (+0.6% contre +0.8%). Ils ont même baissé dans les Hauts-de-Seine (-0.7% contre +2.1%), en Seine-Saint-Denis (-0.1% contre +2.3%) et dans le Val d’Oise (-1.0% contre +2.3%). En revanche, les prix ont poursuivi leur hausse dans le Val de Marne (+0.3% contre -0.3%), dans les Yvelines (+1.5% contre +1.2%) et dans l’Essonne (+0.6% contre +0.2%)
Disparités géographiques
Selon le réseau Century 21, le prix moyen d’achat ressort à 2.554 €/m2, soit une petite hausse de 0.72% par rapport au dernier semestre 2007. En revanche, les variations des prix moyens au mètre carré affichent de grandes disparités selon les régions – et à l’intérieur de celles-ci entre les centres-villes- où les prix sont souvent encore à la hausse ; et entre banlieues et grandes banlieues où les prix accusent des baisses atteignant jusqu’à 10%, estime Century 21. Le réseau explique cette situation par trois phénomènes : resserrement des critères d’octroi des prêts par les banques ; hausse des taux de crédit (+1% en un an) ; renchérissement du prix des carburants qui fait hésiter les éventuels acheteurs à s’éloigner des villes.
Face à cette tendance baissière, le réseau d’agence Laforêt Immobilier prédit, quant à lui, une baisse des prix des logements anciens d’environ 15% sur 2 ans. Selon les dirigeants du groupe, «les acheteurs n’hésitent plus désormais à faire aux vendeurs des offres inférieures de 10% par rapport au prix demandé. De fait, les délais de vente ont commencé à rallonger : il s’écoule ainsi 89 jours en moyenne contre 75 jours en 2007, entre la mise en vente d’un bien et la signature du compromis».
Ainsi, l’’Institut national de la statistique (Insee) annonce une baisse de 0.8% au 1er trimestre des prix des logements anciens, contre une progression de 0.4% au trimestre précédent. Plus précisément, mais tout aussi provisoirement, elle table, pour ce même 1er trimestre 2008, sur une légère baisse de 0.6% des prix des appartements et de -1% pour ceux des maisons individuelles.
En Ile-de-France, les prix des logements se sont stabilisés (+0.4%) durant les trois premiers mois de l’année, alors que les ventes enregistrent une chute de 8.8% par rapport au 1er trimestre 2007, à 40.315 transactions contre 44.228 sur un an. Les prix des appartements anciens ont ralenti leur course à Paris (+1.1% contre +2% un an plus tôt) et en Seine-et-Marne (+0.6% contre +0.8%). Ils ont même baissé dans les Hauts-de-Seine (-0.7% contre +2.1%), en Seine-Saint-Denis (-0.1% contre +2.3%) et dans le Val d’Oise (-1.0% contre +2.3%). En revanche, les prix ont poursuivi leur hausse dans le Val de Marne (+0.3% contre -0.3%), dans les Yvelines (+1.5% contre +1.2%) et dans l’Essonne (+0.6% contre +0.2%)
Disparités géographiques
Selon le réseau Century 21, le prix moyen d’achat ressort à 2.554 €/m2, soit une petite hausse de 0.72% par rapport au dernier semestre 2007. En revanche, les variations des prix moyens au mètre carré affichent de grandes disparités selon les régions – et à l’intérieur de celles-ci entre les centres-villes- où les prix sont souvent encore à la hausse ; et entre banlieues et grandes banlieues où les prix accusent des baisses atteignant jusqu’à 10%, estime Century 21. Le réseau explique cette situation par trois phénomènes : resserrement des critères d’octroi des prêts par les banques ; hausse des taux de crédit (+1% en un an) ; renchérissement du prix des carburants qui fait hésiter les éventuels acheteurs à s’éloigner des villes.
Face à cette tendance baissière, le réseau d’agence Laforêt Immobilier prédit, quant à lui, une baisse des prix des logements anciens d’environ 15% sur 2 ans. Selon les dirigeants du groupe, «les acheteurs n’hésitent plus désormais à faire aux vendeurs des offres inférieures de 10% par rapport au prix demandé. De fait, les délais de vente ont commencé à rallonger : il s’écoule ainsi 89 jours en moyenne contre 75 jours en 2007, entre la mise en vente d’un bien et la signature du compromis».