Les parties impliquées dans la reconstruction du World Trade Center de New York ont décidé de revoir les plans de la tour de la Liberté qui doit être édifiée sur le site, pour répondre à des préoccupations de sécurité.

En avril 2005, la police de New York avait exprimé dans un rapport ses préoccupations quant à la proximité de la Freedom Tower par rapport au périphérique ouest. Le maire de la ville Michael Bloomberg, le gouverneur George Pataki, les représentants de la police ainsi que le propriétaire du terrain et le détenteur du bail, se sont réunis la semaine dernière pour décider du sort du gratte-ciel qui, haut de 541 m (soit 1.776 pieds), devrait être le plus haut du monde.

«Ce qui ressort de la réunion est la réaffirmation de notre engagement à réaliser la tour de la Liberté, courageux symbole de reconstruction, mais aussi un consensus sur la nécessité de nouveaux plans pour répondre aux normes de sécurité de la police de New York», a indiqué George Pataki.
L'architecte américain David Childs devra revoir la conception dans les semaines à venir, a dit le gouverneur, ajoutant qu'elle devrait parfaitement pouvoir s'insérer dans le plan d'ensemble de l'architecte Daniel Libeskind.

Le nouveau World Trade Center, construit sur le site des tours jumelles détruites par les attentats du 11 septembre 2001, comprendra aussi à terme un mémorial, dont la construction doit démarrer début 2006, un complexe culturel, dont les plans sont en cours de réalisation, et quatre immeubles de bureaux.
Mais depuis quelques semaines, des critiques se font entendre sur la lenteur de la reconstruction. «Le maire et moi-même avons évoqué les formidables progrès déjà réalisés», a objecté George Pataki, pour qui «les nouveaux plans pour la tour de la Liberté ne gêneront pas l'avancée des autres bâtiments».

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