Même si ces bénéfices baissent de 60%, le premier cimentier grec, contrôlé par le groupe français Lafarge, affiche tout de même un bénéfice net avant impôt de 5,9 millions d'euros.

Les ventes ont atteint 113,4 millions d'euros au premier trimestre 2003 en baisse de 9,5% par rapport à la même période en 2002, a ajouté un communiqué d'Héraclès.
Cette baisse des ventes est due notamment "aux conditions météorologiques exceptionnelles à travers le pays au cours des trois premiers mois de l'an 2003 et la baisse des ventes dans le pays", assure l'entreprise.
Toutefois, les exportations sont maintenues au même niveau qu'au premier trimestre 2002, a-t-elle précisé.

Le groupe Héraclès avait réalisé sur l'exercice 2002 un bénéfice net avant impôt en hausse de 16,1% à 71,3 millions d'euros, contre 61,4 millions d'euros en 2001.
Le groupe, un des premiers exportateurs de ciment d'Europe, dispose de trois usines en Grèce, dont celle proche de Volos (centre) est la plus grande cimenterie d'Europe. Elles produisent quelque 9,6 millions tonnes/an.

En rachetant au début de l'an 2001 le cimentier britannique Blue Circle Industries (BCI) qui détenait 54,48% d'Héraclès, le groupe français Lafarge est devenu le premier actionnaire du cimentier grec.

Premier exportateur de ciment de l'Union européenne et deuxième au monde, la Grèce a une capacité de production de plus de 15 millions de tonnes par an.

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