Les derniers chiffres dévoilés jeudi par la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) révèlent une hausse de 10,3 % des prix de l’immobilier ancien en 2005, contre 15,5 % en 2004. Un ralentissement du rythme de progression qui devrait se poursuivre en 2006.

En sept ans, les prix de l’immobilier ancien ont progressé de 107,1%. Et ce, avec une hausse de 62,9 % sur les seules quatre dernières années ! Or, selon les chiffres la FNAIM, c'est sur le marché des appartements que le ralentissement a été le plus rapide (+10,6% contre 17,8% en 2004) en 2005. Alors que les hausses y sont habituellement moins rapides, l’atterrissage de prix a en effet moins été plus limité sur le marché des maisons, avec une progression +9,9% contre 12,5% en 2004.



«Si la hausse n'avait tenu à l'écart aucune région de France, le ralentissement n'est cependant pas général», relève la FNAIM. Les chiffres de la FNAIM révèlent ainsi un fort ralentissement dans plusieurs villes de la partie sud du territoire, comme Biarritz, Marseille ou Nice qui ont enregistré des hausses respectives de 10, 10,2 et 10,5%. A contrario, de fortes hausses ont été enregistrées dans les villes de la partie nord de la France : Brest (+23,8%), Nantes (+16,5%), Caen (+16,2%), Strasbourg (+15,5%).

Par ailleurs, à Paris, les prix de l'immobilier ont progressé de 9,1%. De fortes disparités existent néanmoins selon les arrondissements. Ainsi, les Ve, VIe et VIIe arrondissements enregistrent une hausse de l’ordre de +2,5% contre +12,9% pour le XXe.

Dans ce contexte, le prix moyen au mètre carré s'établit désormais à 5.559 euros à Paris, contre 2.789 euros à Marseille, 2.689 euros à Lyon et 1.974 euros à Dijon.

Et le ralentissement ne devrait pas s’arrêter là ! Et la FNAIM d’annoncer pour 2006 : «L'atterrissage du mouvement de hausse des prix devrait se poursuivre : les prix pourront même baisser sur certains marchés trop étroits ou, au contraire sur lesquels les prix ont monté trop vite et ou trop haut».



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