Nouveauté - confirmé par le Président François Hollande mercredi soir : la mise en œuvre d'une garantie universelle et solidaire des risques locatifs. Actuellement à l'étude, précise la ministre dans son communiqué, l'objectif est "d'instaurer un système qui sécuriserait à la fois les propriétaires, en les garantissant contre les impayés de loyer, et les locataires, dont l'entrée et le maintien dans le logement serait facilité". Le chef de l'Etat a précisé : "Il s'agit d'une mesure pour tous les locataires, mais qui en réalité sera essentiellement au bénéfice des jeunes parce que ce sont eux qui ont le plus de mal à fournir des cautions, ou alors ce sont leurs parents qui doivent les prodiguer". Il a enfin souhaité que "d'ici à la fin de l'année, nous puissions avoir créé ce mécanisme".

 

Vers la fin des vendeurs de listes
Cécile Duflot s'est ensuite donné comme mission de "redonner de la fluidité au parcours résidentiel et limiter les abus", notamment limiter les excès du marché privé. Cela passera également par réformer la politique d'attribution des logements sociaux et "en finir avec les agences de listes". Des mesures qui seront, en outre, comprises dans le projet de loi à venir.

 

Enfin, la ministre a évoqué un point qui "sort du plan", mais fondamental selon elle : reconduire les jeunes vers le droit commun, notamment ceux en situation d'exclusion.

 


La Fnaim réagit
Jean-François Buet, Président de la Fédération nationale de l'immobilier, a salué les travaux du CESE sur le logement autonome des jeunes. "La Fnaim ne peut qu'approuver et encourager certaines préconisations du CESE qu'elle revendique depuis longtemps telles que la rénovation du parc existant, la nécessité de donner un cadre juridique claire à la colocation, le renforcement des contrôles, enfin l'abrogation du texte permettant l'existence des vendeurs de listes et de leurs pratiques", indique un communiqué de la fédération.

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