Le géant russe de l'énergie, Gazprom, pense pouvoir «devenir d'ici quatre à cinq ans le plus grand groupe d'énergie au monde», a indiqué son président dans une interview publiée mercredi par le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Gazprom «pourrait devenir dans les quatre à cinq années à venir le plus grand groupe d'énergie au monde dans le domaine du gaz, du pétrole mais aussi de la production d'électricité», a déclaré le président de Gazprom, Alexeï Miller, dans un entretien au quotidien allemand.
Le groupe doit prochainement fusionner avec la compagnie pétrolière d'Etat russe Rosneft, la finalisation de l'opération étant attendue d'ici la fin du premier semestre. Les investisseurs surveillent de près le projet aux termes duquel la part de l'Etat dans Gazprom pourrait passer de 38% à une part majoritaire.
L'entreprise a en outre signé cette semaine un accord important dans le gaz avec le groupe allemand Basf, numéro un mondial de la chimie. Basf va pouvoir participer à l'exploitation d'un gigantesque gisement gazier sibérien. En retour, Gazprom obtiendra de Basf un accès direct au réseau de distribution de gaz allemand et ouest-européen, ce qui lui permettra d'y acheminer son propre gaz. Le chimiste a emporté la mise aux dépens du numéro un allemand de l'énergie Eon, pourtant actionnaire minoritaire de Gazprom. «Malheureusement Eon ne nous a pas proposé d'actifs à nos yeux intéressants à l'heure actuelle», a fait valoir M. Miller. Eon pourrait toutefois être associé ultérieurement au gisement de gaz sibérien.
Le groupe doit prochainement fusionner avec la compagnie pétrolière d'Etat russe Rosneft, la finalisation de l'opération étant attendue d'ici la fin du premier semestre. Les investisseurs surveillent de près le projet aux termes duquel la part de l'Etat dans Gazprom pourrait passer de 38% à une part majoritaire.
L'entreprise a en outre signé cette semaine un accord important dans le gaz avec le groupe allemand Basf, numéro un mondial de la chimie. Basf va pouvoir participer à l'exploitation d'un gigantesque gisement gazier sibérien. En retour, Gazprom obtiendra de Basf un accès direct au réseau de distribution de gaz allemand et ouest-européen, ce qui lui permettra d'y acheminer son propre gaz. Le chimiste a emporté la mise aux dépens du numéro un allemand de l'énergie Eon, pourtant actionnaire minoritaire de Gazprom. «Malheureusement Eon ne nous a pas proposé d'actifs à nos yeux intéressants à l'heure actuelle», a fait valoir M. Miller. Eon pourrait toutefois être associé ultérieurement au gisement de gaz sibérien.
