Malgré les efforts de communication et les incitations fiscales visant à encourager les comportements écologiques, les ménages consomment de plus en plus dénergie, selon une étude du Credoc. Pour inverser la tendance, linstitut préconise de «sintéresser aux structures qui conditionnent» nos comportements.
«En dépit dune sensibilité écologique croissante, les comportements des ménages ne sont pas encore orientés vers des pratiques économes», constate le Credoc (Centre de recherche pour létude et lobservation des conditions de vie). Daprès une récente étude de lassociation, les Français consomment individuellement davantage dénergie quautrefois.
Le confort avant tout
La température moyenne des logements est ainsi passée de 19°C en 1986 à 21°C en 2003, et la consommation délectricité a augmenté de 85% par m2 entre 1973 et 2003. Selon le Credoc, le chauffage est devenu pour les Français un élément de confort important qui «lemporte sur le souci de léconomie financière». Parmi toutes les dépenses énergétiques liées à lhabitat, un français consacre dailleurs 70% de sa consommation annuelle au chauffage. Quant à lélectricité, son haut niveau dutilisation découlerait là encore dune recherche de confort «en raison de la multiplication des appareils domestiques, télévision, hi-fi, vidéo, bureautique (...) qui consomment une quantité délectricité conséquente du fait de la multiplication des veilles» précise le rapport.
Mesures incitatives inadaptées
Des résultats étonnants dans la mesure où, ces dernières années, les pouvoirs publics ont multiplié les incitations financières pour inciter les particuliers à adopter des comportements compatibles avec lobjectif affiché décologie et de développement durable (subventions pour lachat déquipements économes ou de travaux disolation par exemple). Sans compter les nombreuses campagnes de sensibilisation régulièrement lancées et la création dun ministère de lEcologie, de lEnergie et du Développement durable ! Selon le Credoc, limpact de ces mesures sur la modification des comportements des ménages a pourtant été limité : «les gains à retirer dun comportement économe ne sont finalement que modérément incitatifs au regard de la multiplicité des gestes quotidiens que cela implique de changer». De fait, une simulation visant à chiffrer les dépenses de deux ménages vivant dans des conditions identiques mais avec deux modes de comportements différents (lun enclin à économiser lénergie, lautre peu économe) donne une idée des économies réalisables en un an : 136 (dont 86 de chauffage) soit... 11 par mois !
Canaliser les comportements individuels dans un cadre collectif
Le Credoc ouvre alors quelques pistes de réflexion afin que les efforts des pouvoirs publics portent réellement leurs fruits. Et propose dimaginer des mécanismes calqués sur le modèle du tri sélectif des déchets «moins lié à leur conscience écologique (des particuliers NDLR) quà la mise en place dune offre de service public (système de poubelles, taxes et redevance denlèvement des ordures ménagères), qui inscrit le geste individuel du tri dans un cadre collectif canalisé». Exemple ? Rationaliser collectivement les consommations deau et dénergie à léchelle des immeubles collectifs, par le biais du syndic dimmeuble. En attendant de nouvelles mesures, chacun peut encore effectuer à son niveau, les bons gestes écolos.
Le confort avant tout
La température moyenne des logements est ainsi passée de 19°C en 1986 à 21°C en 2003, et la consommation délectricité a augmenté de 85% par m2 entre 1973 et 2003. Selon le Credoc, le chauffage est devenu pour les Français un élément de confort important qui «lemporte sur le souci de léconomie financière». Parmi toutes les dépenses énergétiques liées à lhabitat, un français consacre dailleurs 70% de sa consommation annuelle au chauffage. Quant à lélectricité, son haut niveau dutilisation découlerait là encore dune recherche de confort «en raison de la multiplication des appareils domestiques, télévision, hi-fi, vidéo, bureautique (...) qui consomment une quantité délectricité conséquente du fait de la multiplication des veilles» précise le rapport.
Mesures incitatives inadaptées
Des résultats étonnants dans la mesure où, ces dernières années, les pouvoirs publics ont multiplié les incitations financières pour inciter les particuliers à adopter des comportements compatibles avec lobjectif affiché décologie et de développement durable (subventions pour lachat déquipements économes ou de travaux disolation par exemple). Sans compter les nombreuses campagnes de sensibilisation régulièrement lancées et la création dun ministère de lEcologie, de lEnergie et du Développement durable ! Selon le Credoc, limpact de ces mesures sur la modification des comportements des ménages a pourtant été limité : «les gains à retirer dun comportement économe ne sont finalement que modérément incitatifs au regard de la multiplicité des gestes quotidiens que cela implique de changer». De fait, une simulation visant à chiffrer les dépenses de deux ménages vivant dans des conditions identiques mais avec deux modes de comportements différents (lun enclin à économiser lénergie, lautre peu économe) donne une idée des économies réalisables en un an : 136 (dont 86 de chauffage) soit... 11 par mois !
Canaliser les comportements individuels dans un cadre collectif
Le Credoc ouvre alors quelques pistes de réflexion afin que les efforts des pouvoirs publics portent réellement leurs fruits. Et propose dimaginer des mécanismes calqués sur le modèle du tri sélectif des déchets «moins lié à leur conscience écologique (des particuliers NDLR) quà la mise en place dune offre de service public (système de poubelles, taxes et redevance denlèvement des ordures ménagères), qui inscrit le geste individuel du tri dans un cadre collectif canalisé». Exemple ? Rationaliser collectivement les consommations deau et dénergie à léchelle des immeubles collectifs, par le biais du syndic dimmeuble. En attendant de nouvelles mesures, chacun peut encore effectuer à son niveau, les bons gestes écolos.
Energie : Les bons gestes au quotidien
Faire des économies au quotidien tout en respectant lenvironnement, cest possible, à condition dadopter les bons gestes et de sy tenir !
Question chauffage par exemple, les pièces à vivre ne nécessitent pas une température supérieure à 19° (16° dans les chambres).
Dans des logements suffisamment spacieux pour faire sécher le linge ou disposant dun balcon ou dun jardin, mieux vaut abandonner le sèche-linge qui consomme annuellement 15% de lénergie électrique dun logement (hors chauffage).
En mode veille, les appareils électroménagers consomment 300 à 500 kWh par an inutilement. Penser à les éteindre fait partie des gestes faciles et écologiques.
Enfin, pourquoi ne pas opter pour des ampoules à basse consommation ? Elles consomment 5 fois moins délectricité quune ampoule classique et durent 8 fois plus longtemps.
Faire des économies au quotidien tout en respectant lenvironnement, cest possible, à condition dadopter les bons gestes et de sy tenir !
Question chauffage par exemple, les pièces à vivre ne nécessitent pas une température supérieure à 19° (16° dans les chambres).
Dans des logements suffisamment spacieux pour faire sécher le linge ou disposant dun balcon ou dun jardin, mieux vaut abandonner le sèche-linge qui consomme annuellement 15% de lénergie électrique dun logement (hors chauffage).
En mode veille, les appareils électroménagers consomment 300 à 500 kWh par an inutilement. Penser à les éteindre fait partie des gestes faciles et écologiques.
Enfin, pourquoi ne pas opter pour des ampoules à basse consommation ? Elles consomment 5 fois moins délectricité quune ampoule classique et durent 8 fois plus longtemps.