Selon l'indice des notaires franciliens présenté mardi, les prix des appartements en Ile-de-France ont encore enregistré une hausse à deux chiffres au premier trimestre 2006 par rapport à la même période un an plus tôt. Depuis fin 2005, on note toutefois un léger ralentissement de la hausse. Revue de détail.
Les prix des logements en Ile-de-France ont augmenté de 14,3% au premier trimestre 2006 par rapport au premier trimestre 2005, contre +15,7% un an plus tôt, selon cet indice des notaires franciliens pondéré basé sur les ventes réelles. Par rapport au trimestre précédent, ils ont augmenté de 2,5%, contre +1,9% au 4e trimestre et +5,5% au 3e trimestre. «La relative accalmie des prix de l'immobilier, qui s'était manifestée à la fin de 2005, s'est globalement poursuivie au début de 2006», a expliqué la Chambre des notaires de Paris.
Paris demeure, et de loin, le département francilien le plus cher. Si la progression est moins rapide qu'un an plus tôt (+14,6%), le prix moyen au mètre carré pour un appartement ancien a progressé de 12,7%, à 5.352 euros.
Le 6e arrondissement arrive en tête et passe pour la première fois la barre des 8.000 euros/m2 (+9,9%), suivi du 7e (7.660 euros/m2, +15,1%) et du 4e (7.285 euros/m2, +10,9%). Des arrondissements où arrivent des clients étrangers fortunés, qui font monter le prix.
A l'opposé, l'arrondissement le moins cher demeure le 19e à 4.252 euros/m2, mais avec +20,6% en un an, suivi du 20e à 4.472 euros/m2 (+15,2%) et du 18e à 4.671 euros/m2 (+14,9%). Les zones les moins chères ont connu la plus forte progression, même si les prix du 20ème sont encore presque deux fois moins chers que dans le 6ème. Difficile donc de parler d'un véritable rattrapage des prix.
En banlieue, le même phénomène se vérifie. Dans la petite couronne (Hauts de Seine, Val de Marne, Seine Saint Denis..), où le prix moyen atteint 3.363 euros/m2, les communes les moins chères (Choisy-le-Roi, Saint-Ouen ou Bondy) augmentent le plus. Mais Choisy coûte encore bien moins que Suresnes (2.609 euros/m2 contre 4.585 euros).
En grande couronne (Seine et Marne, Essonne...), le prix a augmenté de 16,8% à 2.653 euros/m2, et le volume des ventes dans la région a progressé de 6,3%. Toutefois, à Paris, il s'est vendu un peu moins d'appartements anciens (-0,2%) qu'il y a un an.
Les prix, même s'ils ralentissent un peu en rythme annuel, sont soutenus par «la pénurie de produit qui sévit dans la région capitale», soulignent les notaires.
A titre de comparaison, un budget de 100.000 euros permettait en 2000 de s'offrir un 2 pièces de 38 mètres carrés dans le 9ème arrondissement de Paris. En 2005, avec la même somme, on peut s'acheter un studio de 23 mètres carrés dans le 10ème.
Paris demeure, et de loin, le département francilien le plus cher. Si la progression est moins rapide qu'un an plus tôt (+14,6%), le prix moyen au mètre carré pour un appartement ancien a progressé de 12,7%, à 5.352 euros.
Le 6e arrondissement arrive en tête et passe pour la première fois la barre des 8.000 euros/m2 (+9,9%), suivi du 7e (7.660 euros/m2, +15,1%) et du 4e (7.285 euros/m2, +10,9%). Des arrondissements où arrivent des clients étrangers fortunés, qui font monter le prix.
A l'opposé, l'arrondissement le moins cher demeure le 19e à 4.252 euros/m2, mais avec +20,6% en un an, suivi du 20e à 4.472 euros/m2 (+15,2%) et du 18e à 4.671 euros/m2 (+14,9%). Les zones les moins chères ont connu la plus forte progression, même si les prix du 20ème sont encore presque deux fois moins chers que dans le 6ème. Difficile donc de parler d'un véritable rattrapage des prix.
En banlieue, le même phénomène se vérifie. Dans la petite couronne (Hauts de Seine, Val de Marne, Seine Saint Denis..), où le prix moyen atteint 3.363 euros/m2, les communes les moins chères (Choisy-le-Roi, Saint-Ouen ou Bondy) augmentent le plus. Mais Choisy coûte encore bien moins que Suresnes (2.609 euros/m2 contre 4.585 euros).
En grande couronne (Seine et Marne, Essonne...), le prix a augmenté de 16,8% à 2.653 euros/m2, et le volume des ventes dans la région a progressé de 6,3%. Toutefois, à Paris, il s'est vendu un peu moins d'appartements anciens (-0,2%) qu'il y a un an.
Les prix, même s'ils ralentissent un peu en rythme annuel, sont soutenus par «la pénurie de produit qui sévit dans la région capitale», soulignent les notaires.
A titre de comparaison, un budget de 100.000 euros permettait en 2000 de s'offrir un 2 pièces de 38 mètres carrés dans le 9ème arrondissement de Paris. En 2005, avec la même somme, on peut s'acheter un studio de 23 mètres carrés dans le 10ème.
