Depuis le début de l’année, les prix des aciers pour la construction ont augmenté de 20 à 30%. Pour les professionnels, cette hausse - qui s’accompagne de difficultés d'approvisionnement - risque de paralyser les chantiers.
La Fédération française du bâtiment (FFB), s'est plainte mercredi de la "flambée" des prix des aciers et produits dérivés (ronds à béton, treillis, armatures, poutrelles, tubes et laminés) et des difficultés d'approvisionnement en matières premières depuis le début de l'année avec le risque, selon elle, de paralyser des chantiers du bâtiment.
"La hausse enregistrée depuis janvier 2004 sur les aciers et produits dérivés atteint 20 à 30%" et "cette flambée pénalise gravement les entreprises, liées par des marchés traités en très grande majorité à prix ferme", estime l'organisation professionnelle dans un communiqué.
La situation est critique pour les professionnels du BTP car il semble que les hausses constatées vont se poursuivre sans qu’il soit possible de fixer un délai ou un niveau.
Le numéro un mondial de la sidérurgie, Arcelor a d’ailleurs annoncé début février une augmentation du prix de ses aciers plats d'au moins 8% (au moins 40 euros par tonne) à partir d'avril, suivant ses concurrents allemands Thyssenkrupp et Salzgitter.
"Ces hausses devraient se poursuivre au cours de l'année", a déclaré le groupe, la semaine dernière lors de la présentation de ses résultats annuels.
Pour les marchés publics, la FFB a demandé au premier Ministre et au ministre de l’Economie d’intervenir auprès des maîtres d’ouvrage «pour qu’ils acceptent de prendre en charge l’impact de cette crise de l’acier (surcoûts, délais supplémentaires, exonération des pénalités de retards...).
Dans une note interne, la FFB affirme également qu’elle "a obtenu de l’association professionnelle des armaturiers qu’elle recommande expressément à ses adhérents d’afficher en début de moi des prix fermes pour le mois en cours".
De son côté, la FFB conseille à ses adhérents d’apposer une clause spéciale sur les devis établis pour les marchés privés. Cette clause fait état "de la situation exceptionnelle touchant à la fois à la disponibilité et aux prix des aciers au niveau international" et des "délais d’approvisionnement en acier qui sont susceptibles d’entraîner des retards d’exécution".
Pour la FFB ces "difficultés en matière d'approvisionnement" en matières premières risquent de "générer à court terme une situation de pénurie" et une "paralysie de l'outil de production faute de matière première".
"Tout part en Chine et il n'y a rien plus rien à mettre dans les fours pour faire tourner l'outil de production", souligne-t-on à la FBB (ndlr : Arcelor a par exemple indiqué que ses ventes en Chine avaient triplé en 2003 par rapport à 2002).
La FBB fait d’ailleurs savoir qu’elle a demandé au gouvernement français une saisine de la Commission européenne pour un moratoire sur les exportations européennes de ferrailles, l'une des matières premières de l'acier.
"La hausse enregistrée depuis janvier 2004 sur les aciers et produits dérivés atteint 20 à 30%" et "cette flambée pénalise gravement les entreprises, liées par des marchés traités en très grande majorité à prix ferme", estime l'organisation professionnelle dans un communiqué.
La situation est critique pour les professionnels du BTP car il semble que les hausses constatées vont se poursuivre sans qu’il soit possible de fixer un délai ou un niveau.
Le numéro un mondial de la sidérurgie, Arcelor a d’ailleurs annoncé début février une augmentation du prix de ses aciers plats d'au moins 8% (au moins 40 euros par tonne) à partir d'avril, suivant ses concurrents allemands Thyssenkrupp et Salzgitter.
"Ces hausses devraient se poursuivre au cours de l'année", a déclaré le groupe, la semaine dernière lors de la présentation de ses résultats annuels.
Pour les marchés publics, la FFB a demandé au premier Ministre et au ministre de l’Economie d’intervenir auprès des maîtres d’ouvrage «pour qu’ils acceptent de prendre en charge l’impact de cette crise de l’acier (surcoûts, délais supplémentaires, exonération des pénalités de retards...).
Dans une note interne, la FFB affirme également qu’elle "a obtenu de l’association professionnelle des armaturiers qu’elle recommande expressément à ses adhérents d’afficher en début de moi des prix fermes pour le mois en cours".
De son côté, la FFB conseille à ses adhérents d’apposer une clause spéciale sur les devis établis pour les marchés privés. Cette clause fait état "de la situation exceptionnelle touchant à la fois à la disponibilité et aux prix des aciers au niveau international" et des "délais d’approvisionnement en acier qui sont susceptibles d’entraîner des retards d’exécution".
Pour la FFB ces "difficultés en matière d'approvisionnement" en matières premières risquent de "générer à court terme une situation de pénurie" et une "paralysie de l'outil de production faute de matière première".
"Tout part en Chine et il n'y a rien plus rien à mettre dans les fours pour faire tourner l'outil de production", souligne-t-on à la FBB (ndlr : Arcelor a par exemple indiqué que ses ventes en Chine avaient triplé en 2003 par rapport à 2002).
La FBB fait d’ailleurs savoir qu’elle a demandé au gouvernement français une saisine de la Commission européenne pour un moratoire sur les exportations européennes de ferrailles, l'une des matières premières de l'acier.
