Selon un rapport de l'union mondiale pour la nature (UICN) parue jeudi, les financements publics n'accorderaient pas assez d'importance à la préservation de l'environnement de l'outre-mer français. Cette étude épingle notamment les projets d'infrastructures et le développement économique non respectueux du patrimoine naturel.
Le rapport de l'UICN publié jeudi 11 janvier dénonce le manque de financements publics français consacrés à la biodiversité et à la préservation de l'environnement de l'outre-mer français. Il déplore les projets d'infrastructures ou de développement économique mis en place au détriment du patrimoine naturel. «La protection et la gestion du patrimoine naturel sont peu traités dans les dispositifs financiers et fiscaux applicables aux collectivités d'outre-mer», souligne l'UICN.
Pourtant l'outre-mer perçoit de nombreuses aides financières publiques, de l'Union Européenne ou encore de l'Etat. «L'argent est là, mais derrière quelques projets de réserves et de parcs naturels, il n'y a pas de vraie mobilisation en faveur du patrimoine naturel», souligne Jean Philippe Palasi, représentant de l'UICN. D'autre part, il existe très peu d'infrastructures de retraitement des déchets et des eaux usées, versés dans la mer notamment en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie ou à Mayotte, ce qui endommage les écosystèmes.
Selon le rapport, l'effort budgétaire global de l'Etat en 2004 en faveur de l'outre-mer s'est élevé à 9,3 milliards d'euros et seulement 6 millions d'euros soit 0,063% dédiés au ministère de l'écologie.
Pourtant l'outre-mer perçoit de nombreuses aides financières publiques, de l'Union Européenne ou encore de l'Etat. «L'argent est là, mais derrière quelques projets de réserves et de parcs naturels, il n'y a pas de vraie mobilisation en faveur du patrimoine naturel», souligne Jean Philippe Palasi, représentant de l'UICN. D'autre part, il existe très peu d'infrastructures de retraitement des déchets et des eaux usées, versés dans la mer notamment en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie ou à Mayotte, ce qui endommage les écosystèmes.
Selon le rapport, l'effort budgétaire global de l'Etat en 2004 en faveur de l'outre-mer s'est élevé à 9,3 milliards d'euros et seulement 6 millions d'euros soit 0,063% dédiés au ministère de l'écologie.