RÉACTIONS. A la suite des annonces de la ministre déléguée au Logement, assurant que le modèle du "pavillon avec jardin" n'était plus soutenable aujourd'hui, les professionnels de la filière montent au créneau.


Abandonner le modèle du pavillon, avec un lopin de terre, pourtant rêve d'habitat des Français ? Le message a mis un certain temps avant d'être pleinement assumé par le gouvernement actuel. Le premier coup de semonce date d'août 2019. Le ministre du Logement de l'époque, Julien Denormandie, dénonçait alors le système en place dans certaines villes secondaires : "Des maisons individuelles naissent du fait de certains dispositifs fiscaux lancés par l'État, et le centre ville périclite [...]. Tout le monde allait vers cette logique, mais cela n'est pas la société que l'on souhaite. La conséquence, c'est une diminution des maisons individuelles, mais si l'on veut revitaliser les centres villes, nous devons assumer qu'en périphérie le nombre de maisons neuves diminue." Plus de deux ans après, ce 14 octobre 2021, la ministre Emmanuelle Wargon a été plus claire encore, assurant que ce modèle n'était tout simplement plus soutenable écologiquement, et qu'il fallait donc aller à l'encontre des vœux actuels des Français, en densifiant la ville et en logeant un maximum d'habitants dans du collectif de qualité.

 

Une "stigmatisation persistante" de l'habitat individuel

 

Ces propos ont, logiquement, fait réagir les organisations professionnelles représentant la filière.
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