La compacité fait partie des prérequis pour la performance énergétique. La maison, certifiée passive mais non labellisée ("la labellisation a un coût que nous avons préféré réintégrer dans le projet", explique l'architecte) se présente donc comme un rectangle "sans aucun effet spectaculaire". Même les débords de toits ont été supprimés.

 

Le travail sur les ouvertures a aussi été très fin pour ventiler et éclairer naturellement toutes les pièces. Les menuiseries sont en triple vitrage bois-aluminium, avec un isolant rapporté sur les dormants. La rationalisation a également concerné les réseaux, en concentrant tous les points d'eau au même endroit. Une économie de tuyaux, mais aussi, à l'usage, en rapprochant les robinets du point de production d'eau chaude. Le chauffage se limite à un petit poêle à bois (3KW) "qui a été assez difficile à trouver" vu sa faible puissance, associé à une ventilation double-flux à haut rendement.

 

Les concepteurs ont demandé aux habitants un retour d'expérience, après une année d'utilisation. Résultat : environ 150 euros de chauffage et, en pleine canicule, 24 degrés à l'intérieur de la maison. Un résultat dont l'architecte se dit fier.

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