La police a évacué jeudi matin un camp denviron 112 personnes installées depuis deux mois à Aubervilliers. A la suite de cette action, la secrétaire dEtat aux Droits de lHomme, Rama Yade, a suggéré au maire de la ville de «monter une commission de dialogue».
80 tentes et 112 squatteurs installés dans le quartier de la Maladerie à Aubervilliers ont été expulsés par la police jeudi matin.
Ce camp situé près dune école a été entièrement évacué. Cette décision de justice, saisie par la municipalité, a été ordonnée lundi. La secrétaire dEtat aux Droits de lHomme, Rama Yade est venue à la rencontre des squatteurs dans la matinée. «Je suis venue dans le but d'arranger les choses et d'entamer une amorce de dialogue, pas dans une démarche d'hostilité», a déclaré Rama Yade, en évoquant le spectre «d'un Cachan bis». Déjà sollicitée par des familles de mal-logés à Asnières, elle a suggéré au maire dAubervilliers de «monter une commission de dialogue». De son côté, la municipalité s'est indignée «de constater qu'une ministre conteste ainsi une décision de justice prise par un juge indépendant», a déclaré à l'AFP, le directeur de cabinet du maire, Roland Taysse.
A noter que lassociation Droit au logement (DAL), présente sur les lieux, a également réagi à lexpulsion : «On voit bien les limites de l'intervention de police. Ils ont exécuté la décision de justice, et alors ? Le problème demeure», a estimé Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du Dal.
Ce camp situé près dune école a été entièrement évacué. Cette décision de justice, saisie par la municipalité, a été ordonnée lundi. La secrétaire dEtat aux Droits de lHomme, Rama Yade est venue à la rencontre des squatteurs dans la matinée. «Je suis venue dans le but d'arranger les choses et d'entamer une amorce de dialogue, pas dans une démarche d'hostilité», a déclaré Rama Yade, en évoquant le spectre «d'un Cachan bis». Déjà sollicitée par des familles de mal-logés à Asnières, elle a suggéré au maire dAubervilliers de «monter une commission de dialogue». De son côté, la municipalité s'est indignée «de constater qu'une ministre conteste ainsi une décision de justice prise par un juge indépendant», a déclaré à l'AFP, le directeur de cabinet du maire, Roland Taysse.
A noter que lassociation Droit au logement (DAL), présente sur les lieux, a également réagi à lexpulsion : «On voit bien les limites de l'intervention de police. Ils ont exécuté la décision de justice, et alors ? Le problème demeure», a estimé Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du Dal.