CHANGEMENT CLIMATIQUE. Le Cerema a publié le 5 avril 2024 une série de cartes et deux rapports afin de mieux appréhender sur les territoires le recul du trait de côte selon trois échéances : 2028, 2050 et 2100. Nombre de logements et de locaux d'activité, valeur vénale, ou encore infrastructures de mobilité potentiellement touchées sont évaluées.


Comment anticiper les conséquences du recul du trait de côte ? Comment construire les politiques publiques nécessaires pour adapter les territoires à l'érosion côtière ? Comment commencer à organiser la solidarité nationale pour faire face à ce défi ? Le 5 avril 2024, le Cerema a publié études et cartes qui doivent permettre de mesurer et d'éclairer les choix politiques à ce sujet. Mais aussi de sensibiliser plus largement, car "des cartes sont souvent plus parlantes pour les citoyens que des rapports", a indiqué le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu peu avant la publication de ces outils, alors que le phénomène va s'accélérer dans les années à venir.

 

C'est d'ailleurs à la demande du ministère et du Conseil national du trait de côte que le Cerema a produit ces éléments, complétant ainsi ses travaux sur le sujet de l'érosion côtière. Car le phénomène n'est pas nouveau : "500 communes sont concernées par le phénomène - soit 20% du linéaire côtier, correspondant à 900km, NDLR - et nous avons déjà commencé à travailler avec certains maires sur des plans sur mesure", a rappelé le ministre la veille sur TF1. En effet, 240 communes sont "déjà engagées volontairement afin de réaliser des cartes d'exposition locale, et 75 autres vont rejoindre prochainement la démarche",
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