FICHE PRATIQUE. Problèmes de financements, croissance de l'activité, fiscalité, cotisations, gestion quotidienne de l'entreprise... Les défis que doivent relever les entrepreneurs ne manquent pas. Par le biais d'un portail Internet dédié, l'administration rappelle les outils et dispositifs d'aide vers lesquels ils peuvent se tourner pour trouver des solutions.

Les chefs d'entreprises le savent, la gestion quotidienne de leur société embarque des sujets variés : problèmes de financements, croissance de l'activité, fiscalité, cotisations, procédures administratives diverses... Autant de défis indispensables à relever, parfois avec peu - voire pas - de collaborateurs et dans un contexte économique difficile.

 

 

Alors que les factures d'énergie des entreprises explosent mais que les Français n'ont jamais été aussi nombreux à se lancer dans l'aventure entrepreneuriale, l'administration rappelle les outils et dispositifs d'aide vers lesquels ils peuvent se tourner pour trouver des réponses et des solutions, par le biais d'un portail Internet dédié : www.entreprendre.service-public.fr.

 

Voici donc un tour d'horizon des bons conseils pour gérer son entreprise.

 

- En savoir plus sur la protection sociale de l'entrepreneur individuel :
Les entrepreneurs individuels peuvent bénéficier d'une protection sociale en payant des cotisations spécifiques. Cette protection inclut des droits à l'assurance maladie, l'assurance maternité/paternité et la retraite. Plus d'informations ici.

 

- Modifier les statuts de la société :
Les statuts ont vocation à organiser le fonctionnement de la société en définissant l'ensemble des règles qui régissent les rapports entre les associés et à l'égard des tiers. Ils sont rédigés dès la création de la société et peuvent être modifiés en cours de route. Les formalités à accomplir, qui diffèrent selon la forme sociale de la société, peuvent être consultées ici.

 

- Augmenter le capital social de la société :
Le capital social de l'entreprise n'est pas figé et peut donc être augmenté, que ce soit pour intégrer de nouveaux associés, améliorer sa situation financière ou renforcer sa crédibilité. Là encore, les démarches à accomplir varient selon la forme juridique de la société (SARL/EURL, SA ou SAS/SASU).

 

- Changer la forme juridique de la société :
Le changement de la forme juridique de l'entreprise implique de respecter des conditions et formalités qui dépendent à la fois de sa forme juridique d'origine et de la nouvelle forme juridique visée. Les dirigeants souhaitant se renseigner peuvent consulter une fiche dédiée.

 

- En savoir plus sur la fiscalité d'un micro-entrepreneur :
Un micro-entrepreneur a la possibilité de bénéficier d'allègements fiscaux et de crédits d'impôt. Plus d'informations ici.

 

- Rester vigilant aux arnaques au paiement des cotisations :
En raison d'une augmentation des fraudes au paiement des cotisations, l'Urssaf alerte sur les bons réflexes à adopter.

 

- En savoir plus sur les procédures et formalités d'embauche d'un salarié :
Le recrutement d'un employé oblige le chef d'entreprise à respecter différentes formalités, dont la déclaration préalable à l'embauche (DPAE) et ce, quelles que soient la nature et la durée du contrat de travail. En outre, des formalités spécifiques supplémentaires sont prévues pour l'embauche de certaines catégories de salariés. Le détail peut être consulté ici.

 

 

- Prêter de la main-d'œuvre entre entreprises :
Pour pallier aux difficultés de recrutement dans certains secteurs en tension, ou pour éviter le chômage partiel en cas de baisse d'activité, une entreprise peut avoir recours au prêt de main d'œuvre. L'employeur met alors des salariés à la disposition d'une autre entreprise pendant une durée déterminée. L'administration explique le fonctionnement de cette procédure ici.

 

- Régler de manière privée un litige via l'arbitrage :
Toute entreprise peut recourir à l'arbitrage pour régler un litige provenant d'une transaction commerciale. Elle renonce alors à passer par les tribunaux étatiques et choisit de facto la justice privée. Une décision qui nécessite l'existence d'un accord des parties au litige. Si l'arbitrage a parfois un coût élevé, il a néanmoins le mérite d'être confidentiel et rapide. Plus de détails sur le site www.entreprendre.service-public.fr, qui ne traite toutefois pas de l'arbitrage international.

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