Le salon EcoBuilding Performance ouvre ses portes ce mardi à Paris. Cet événement consacré à la performance énergétique et environnementale des bâtiments mettra l’accent cette année sur l’innovation architecturale et la modernisation des bâtiments existants. Explication des principaux enjeux avec Jean-Loup Taieb, directeur du salon.

Après le succès de sa première édition, le salon EcoBuilding Performance revient à Paris Expo afin de débattre pendant trois jours sur l’amélioration de la qualité énergétique environnementale des bâtiments et le développement durable du cadre de vie des territoires.

Cette année, le salon présentera les innovations pour la construction, la rénovation et la gestion durable des bâtiments. Une place importante sera consacrée à l’innovation architecturale et à la modernisation des bâtiments existants mais également aux contraintes environnementales. Au programme de cette édition, 25 débats et conférences d’experts organisés autour de trois grands thèmes : l’efficacité énergétique et environnementale des bâtiments, le cadre de vie «bâti durable» et les bâtiments de très grande hauteur.

La consommation d’énergie au cœur des débats
Ainsi, des questions sur la consommation énergétique, la qualité environnementale des constructions ou encore l’actualité réglementaire et technique des prochaines années seront abordées. Les visiteurs, composés entre autres de donneurs d’ordres publics et privés, maîtres d’ouvrage, prescripteurs, bureaux d’études, maîtres d’œuvre pourront prendre part à ces discussions et échanger leurs points de vue.

Trois grands prix
EcoBuilding Performance va également récompenser les actions et projets ayant contribuées à améliorer les performances énergétiques et environnementales du bâtiment.

Au total, 200 exposants sont attendus parmi lesquels on trouve des industriels, des fournisseurs d’énergie, des prestataires de services immobiliers.

3 questions à Jean-Loup Taieb, directeur du salon

Batiactu : C’est la deuxième édition d’EcoBuilding Performance, quel est l’objectif cette année ?
Jean-Loup Taieb : En 1974 (crise pétrolière), on préconise aux différentes nations de faire des efforts en matière énergétique notamment à cause du prix du baril de pétrole. Aujourd’hui, ce problème subsiste mais il faut ajouter à cela les questions de couche d’ozone et d’émissions de CO2. Les deux principaux pollueurs sont le transport et le secteur de la construction. Notre principale question est de savoir comment faire pour émettre moins de gaz à effet de serre. La majorité du parc immobilier est essentiellement constituée de bâtiments anciens, nous allons bien évidemment parler durant le salon des problèmes liés à la rénovation, la ventilation…
Batiactu : le premier axe de travail des débats est l’efficacité énergétique et environnementale du bâtiment, pourquoi avoir choisi ce thème ?
J-L.T : Nous voulons proposer une vision élargie et internationale de cette question. Des intervenants étrangers participeront donc à ces débats afin d’échanger leurs expériences. Le recours aux énergies renouvelables, la maîtrise de la demande énergétique dans les bâtiments existants seront abordés. Autre thème de débat, le cadre de vie «Bâti durable». Ici, on proposera une vision territoriale en abordant des sujets comme le transport durable, le développement local…
Batiactu : Le dernier thème de travail est basé sur les «bâtiments de très grande hauteur» ?
J-L.T : oui, nous allons faire intervenir à la fois des architectes, des urbanistes… qui pourront échanger leurs points de vue. Nous allons essentiellement discuter du travail dans les tours, des problèmes liés à la circulation, l’adaptabilité, l’efficacité énergétique.


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