Une étude américaine démontre que l’augmentation des divorces n’est pas bonne pour l’environnement. La multiplication des foyers engendre en effet une augmentation des déchets et de la consommation d’énergie.

«Plus de 73 milliards de kilowatts/heure d’électricité et 2.373 milliards de litres d’eau auraient pu être économisés aux Etats-Unis» en 2005, selon une étude publiée lundi par des chercheurs de l’université du Michigan. Comment ? En évitant de divorcer…

L’étude menée auprès de 3.283 foyers américains entre 2001 et 2005 démontre que les ménages de divorcés ont dépensé 56% d’électricité et d’eau supplémentaires par personne que chez les couples mariés. Un divorce provocant le déménagement de l’un des ex-époux, l’augmentation de 5% en 1970 à 15% en 2000 du nombre de divorces a entraîné une plus grande consommation énergétique.

L’étude affirme qu’en raison «d’une plus grande consommation par personne, une personne dans un ménage de divorcés est supposée également générer plus de déchets qui contribuent aux transformations de l’environnement mondial, comme le changement climatique et la biodiversité».

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