Les centres dhébergement pour les sans-abris ouvrent plus longtemps et laccueil y est plus durable : cest ce qui ressort dune enquête menée auprès de ces structures, quelques mois après lannonce par le gouvernement dun Plan daccueil renforcé des sans-abri.
Trois mois après lannonce par le gouvernement du Plan daccueil renforcé des sans-abri (Parsa) suite au mouvement organisé par les Enfants de Don Quichotte, deux tiers des centres dhébergement durgence ont modifié leur structure daccueil.
Daprès une enquête réalisée entre fin avril et début mai auprès de 118 établissements par la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (Fnars), les changements observés portent sur la nature et la capacité de lhébergement. Les horaires douvertures ont été étendus de deux ou trois heures ainsi quaux week-ends et jours fériés.
Dautre part, de nombreux «lits durgence» se sont transformés en «lits de stabilisation» pour un accueil sur un plus long terme. Selon la Fnars, les établissements dans lesquels ces changements sont en cours ou avérés ont étoffé leurs équipes (74%) et leurs moyens financiers (77%). Lenquête tempère cependant ces chiffres en expliquant que la mise en uvre du Parsa «n'est pas effective partout du fait de l'attente de financements et du manque de locaux».
Lors de lannonce du Parsa par le gouvernement en janvier dernier, il sagissait de remplacer les 13.500 lits dhébergements durgence par 27.100 places dhébergement «pérenne» et «adapté» à destination des sans-abris.
Daprès une enquête réalisée entre fin avril et début mai auprès de 118 établissements par la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (Fnars), les changements observés portent sur la nature et la capacité de lhébergement. Les horaires douvertures ont été étendus de deux ou trois heures ainsi quaux week-ends et jours fériés.
Dautre part, de nombreux «lits durgence» se sont transformés en «lits de stabilisation» pour un accueil sur un plus long terme. Selon la Fnars, les établissements dans lesquels ces changements sont en cours ou avérés ont étoffé leurs équipes (74%) et leurs moyens financiers (77%). Lenquête tempère cependant ces chiffres en expliquant que la mise en uvre du Parsa «n'est pas effective partout du fait de l'attente de financements et du manque de locaux».
Lors de lannonce du Parsa par le gouvernement en janvier dernier, il sagissait de remplacer les 13.500 lits dhébergements durgence par 27.100 places dhébergement «pérenne» et «adapté» à destination des sans-abris.