TRANSFORMATION. A Strasbourg, des réflexions sont en cours concernant le déclassement de deux autoroutes (A35 et A351) traversant la ville, pour en faire un vaste parc urbain.

Strasbourg s'attelle à la transformation de ses autoroutes. Le 3 juillet 2019, l'État, l'Eurométropole de Strasbourg, la région Grand Est et le département du Bas-Rhin ont conclu un partenariat concernant le déclassement de l'autoroute A35 et de la A351, ainsi que de leur réaménagement en parc urbain. Objectif : "réinventer les paysages autour des voies rapides métropolitaines strasbourgeoises", explique l'Eurométropole. Au total : environ 560 hectares d'emprise, l'équivalent d'un linéaire d'environ 27 kilomètres, qu'il faudra transformer en différents espaces verts accessibles au public. Cette nouvelle zone pourrait également permettre la plantation "d'un million d'arbres".

 

Cette signature officialise également le lancement d'un Atelier des territoires. Financé par l'Eurométropole, avec le concours de l'État, il s'agit d'un espace de concertation et de co-construction piloté par l'agence TER, lauréate du marché des études pré-opérationnelles, créée dans le but de concevoir le parc urbain. Le projet dispose d'un budget d'un million d'euros pour la phase d'études, auquel s'ajoute une enveloppe de 20 millions d'euros pour les travaux. Ce réaménagement est étroitement lié à l'ouverture de la rocade de Strasbourg, prévue d'ici 2022, qui doit désengorger le trafic de l'autoroute A35. Pour rappel, le 13 mars 2019, le Conseil d'État a ouvert la voie à ce contournement par l'ouest.

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