La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a déclaré mardi que le désamiantage du campus parisien de Jussieu était «une de ses priorités». Cette déclaration fait suite à une étude de l'InVS et de l'Inserm qui a recensé 5 cas de cancers parmi des enseignants ayant travaillé sur le campus.

Alors qu'une étude de l'Institut de veille sanitaire (InVS) et de l'Inserm, publiée mardi, relève cinq cas de cancer de la plèvre, parmi des enseignants chercheurs ou des ingénieurs du campus parisien de Jussieu, la ministre de l'éducation, Valérie Pécresse, a réaffirmé que le désamiantage de l'établissement était «une de ses priorités».

Les cinq cas ont tous travaillé sur le campus entre 10 et 35 ans, et ont tous été présents «à proximité d'un chantier de flocage au moment de la construction du campus». Ils ont vraisemblablement été victimes d'une exposition passive à l'amiante.

Le chantier du désamiantage du campus de Jussieu, annoncé en 1996, et qui a débuté en 1997, est toujours en cours. «Les travaux de l'aile ouest ont commencé dès l'été. Nous avons cette année 200 millions d'euros mis pour l'avancée du chantier qui maintenant met les bouchées doubles», a indiqué la ministre. Elle a également rassuré les personnes qui travaillent aujourd'hui à Jussieu et a affirmé que c'était «sans danger». Toutefois, elle a estimé qu'il valait mieux désamianter «dans des locaux vides». Elle a également estimé que le désamiantage serait terminé «d'ici fin 2011».

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