Le Comité d’organisation des jeux Olympiques d’hiver de Vancouver de 2010 (COVAN) a annoncé vendredi que la facture de la construction des sites a déjà fait un bond de 23%, en raison de la hausse du coût de la main-d'oeuvre dans l'ouest canadien.

Au départ, la soumission effectuée en 2002 par la ville canadienne de Vancouver chiffrait les dépenses d'infrastructure à 470 millions de dollars canadiens (340 millions d'euros), mais la pénurie de main-d'oeuvre dans le secteur de la construction a forcé les organisateurs à revoir leurs calculs.

Depuis, le COVAN chiffre les dépenses à 580 millions de dollars canadiens (420 millions d'euros), soit une augmentation de 110 millions de dollars (+23%). «Notre équipe a compris que nous travaillons dans un milieu de la construction en pleine surchauffe. Elle a donc passé les deux dernières années à examiner rigoureusement chaque possibilité de réaliser des économies et d'accroître l'efficacité des installations», a déclaré le président du COVAN John Furlong.
Les organisateurs ont demandé aux autorités canadiennes de les défrayer des 110 millions de dollars supplémentaires, et se sont engagés à contenir d'autres dépassements éventuels des coûts. «Il est évident que le risque de hausses de coûts imprévues perdurera jusqu'à l'achèvement de la construction des sites en 2008. Notre engagement envers les contribuables consiste à limiter à 580 millions de dollars leur investissement dans ces sites», a assuré John Furlong. Outre l'augmentation de la main-d'oeuvre, les hausses des coûts des matériaux et du carburant ont également gonflé la facture pour la construction des sites olympiques.

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