En février 2005, le ministère de la Culture et de la Communication regroupera 17 de ses services sur un seul site de 28.600 m2, à proximité de la rue de Valois. Symbole de la réunification dans l’immeuble des «Bons Enfants» : le déploiement d’une résille métallique en façade.
Lauréate en 1995 du concours d’architecture organisé par le ministère de la Culture, l’équipe menée par Francis Soler et Frédéric Druot a été confronté au problème de la cohérence de deux immeubles existants disparates (l’un datant de 1919, l’autre de 1960).
Afin de lier deux textures différentes, de gommer toutes les parties hétérogènes et aussi de mieux affirmer l’unicité du Ministère, le projet enveloppe les façades sur rue d’une résille métallique qui laisse transparaître la diversité du bâti existant.
Découpée au laser dans des plaques en acier inoxydable, l’«écriture» des architectes se lit de l’extérieur comme une «carapace poreuse» à la fois «mate et brillante», «figurative ou abstraite».
De l’intérieur, la résille métallique se fait garde corps et la lumière qui le traverse dessine d’incomparables ombres sur le sol clair en résine. Pour Renaud Donnedieu de Vabres, «cette architecture audacieuse et ses matériaux ultra-contemporains s’intègrent bien à l’un des plus vieux quartiers de Paris». A côté des boiseries dorées, ils participent à la «nouvelle image que le Ministère veut donner de lui-même».
Côté cour, l’ouverture de la rue des Bons Enfants par une brèche permet de mieux éclairer les bureaux des 900 agents, implantés en U autour d’un patio et d’un jardin de 170 m2. Le revêtement de sol du patio est constitué de dalles en basalte sur lesquelles sont inscrits en relief les mots «Bons Enfants», censés rendre la surface antidérapante.
Le jardin, conçu par le paysagiste Michel Desvigne et le botaniste Patrick Blanc, reçoit une plantation d’essences caractéristiques des sous-bois de forêts australes car il ne bénéficie pas de la lumière directe du Soleil. Ce micro-environnement, unique en Europe, contient 100 espèces (1.500 plantes) réparties en 10 couches végétales : des fougères jusqu’à la cime des arbres à 12 m au-dessus du sol.
Les derniers emménagements aux Bons Enfants étant prévus fin janvier 2005, l’inauguration officielle devrait avoir lieu le mois suivant. On annonce qu’un espace d’information de 300 m2, nommé «Point Culture», sera ouvert dès le 9 février dans le hall de l’immeuble.
Autour de la banque d’accueil conçue par Frédéric Druot et reprenant les motifs de la façade, plusieurs services seront proposés aux professionnels de l’art comme au grand public. Le Ministre espère que chaque direction aura la même volonté d’utiliser cet espace d’exposition. L’architecture pense déjà réserver le Point Culture avec des résultats de concours et des maquettes.
Afin de lier deux textures différentes, de gommer toutes les parties hétérogènes et aussi de mieux affirmer l’unicité du Ministère, le projet enveloppe les façades sur rue d’une résille métallique qui laisse transparaître la diversité du bâti existant.
Découpée au laser dans des plaques en acier inoxydable, l’«écriture» des architectes se lit de l’extérieur comme une «carapace poreuse» à la fois «mate et brillante», «figurative ou abstraite».
De l’intérieur, la résille métallique se fait garde corps et la lumière qui le traverse dessine d’incomparables ombres sur le sol clair en résine. Pour Renaud Donnedieu de Vabres, «cette architecture audacieuse et ses matériaux ultra-contemporains s’intègrent bien à l’un des plus vieux quartiers de Paris». A côté des boiseries dorées, ils participent à la «nouvelle image que le Ministère veut donner de lui-même».
Côté cour, l’ouverture de la rue des Bons Enfants par une brèche permet de mieux éclairer les bureaux des 900 agents, implantés en U autour d’un patio et d’un jardin de 170 m2. Le revêtement de sol du patio est constitué de dalles en basalte sur lesquelles sont inscrits en relief les mots «Bons Enfants», censés rendre la surface antidérapante.
Le jardin, conçu par le paysagiste Michel Desvigne et le botaniste Patrick Blanc, reçoit une plantation d’essences caractéristiques des sous-bois de forêts australes car il ne bénéficie pas de la lumière directe du Soleil. Ce micro-environnement, unique en Europe, contient 100 espèces (1.500 plantes) réparties en 10 couches végétales : des fougères jusqu’à la cime des arbres à 12 m au-dessus du sol.
Les derniers emménagements aux Bons Enfants étant prévus fin janvier 2005, l’inauguration officielle devrait avoir lieu le mois suivant. On annonce qu’un espace d’information de 300 m2, nommé «Point Culture», sera ouvert dès le 9 février dans le hall de l’immeuble.
Autour de la banque d’accueil conçue par Frédéric Druot et reprenant les motifs de la façade, plusieurs services seront proposés aux professionnels de l’art comme au grand public. Le Ministre espère que chaque direction aura la même volonté d’utiliser cet espace d’exposition. L’architecture pense déjà réserver le Point Culture avec des résultats de concours et des maquettes.
