Les gouvernements d'Ethiopie et du Soudan ont annoncé leur intention de développer les infrastructures routières et ferroviaires entre les deux pays. Une entreprise chinoise est déjà sur les rangs.

Le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi, qui a notamment reçu à la Primature le ministre soudanais des Routes et des Ponts, Mohammed Tahir Aila, a plaidé en faveur de "l'extension des infrastructures et des communications transfrontalières éthio-soudanaises", a indiqué la télévision nationale éthiopienne (ETV).
Mohammed Tahir Aila a, par ailleurs, signé lundi en compagnie de son homologue éthiopien en charge de l'infrastructure, Kassu Illala, un protocole d'accord en ce sens.

S'agissant du secteur du transport, trois projets sont concernés : la réhabilitation des 350 km du tronçon Azezo-Metema (Ethiopie) à Galabat-Gedaref (Soudan), les études de faisabilité pour la construction d'une route reliant Ashowak-Allokadi (Soudan) à Humera (Ethiopie) ainsi que celles reliant Damazin-Kurmuk (Soudan) à Assossa (Ethiopie).
Les deux parties se sont entendues pour chercher un financement auprès des institutions multilatérales ou des donateurs pour la réalisation de ces projets.

Selon Addis Abeba, une étude est actuellement en cours pour la mise en place d'une liaison ferroviaire transfrontalière entre l'Ethiopie et le Soudan.
Une compagnie chinoise d'ingénierie civile associée à des experts éthiopiens effectue actuellement une étude détaillée pour faciliter la construction de la première ligne de chemin de fer qui doit relier le port soudanais de Port-Soudan, sur la mer Rouge, à l'extrême sud de l'Ethiopie. Meles Zenawi s'était déjà exprimé en 2001 en faveur d'un solide partenariat économique avec le Soudan.

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