Roselyne Bachelot a confirmé devant les députés que 4 projets avaient été retenus pour la construction d'usines d'incinération de farines animales.

Que faire des 70.000 tonnes de farines animales stockées dans 27 sites en France. Depuis la crise de la vache folle et la décision de Jacques Chirac d'interdire l'utilisation de ces farines dans l'alimentation des animaux, le problème se pose, et s'était fait de plus en plus pressant.

L'idée d'utiliser ces farines avait été étudiée, mais un silence avait entouré le débat. Finalement, après les révélations faites ce matin par la radio France Inter, Roselyne Bachelot a du s'expliquer devant les députés, et reconnaître que quatre projets d'usines d'incinération avaient " retenus l'attention ".

" Au total, 34 projets ont été retenus et, pour l'instant, quatre projets ont mérités d'être retenus : dans l'Orne, la Meurthe-et-Moselle, l'Ille-et-Vilaine et les Deux-Sèvres. Ces quatre projets ont un taux de valorisation énergétique de 70% ", a déclaré la ministre de l'Ecologie à l'Assemblée Nationale, lors des questions d'actualité.

Elle a également souligné que " ce ne sont que des projets " qui doivent encore recevoir l'approbation de la Commission européenne. " S'ils étaient retenus, ils pourraient recevoir de la part de l'Union européenne, de l'Etat et des Collectivités territoriales un financement pour l'investissement, un financement sur la tonne éliminée, avec un taux dégressif pour cinq ans comme pour les cimenteries, et ils bénéficieraient de l'obligation d'achat par EDF dans le cadre des énergies renouvelables ", comme pour les éoliennes.

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