Alors que l'américain General Electric (GE) indique ne pas avoir déposé d'offres pour le rachat de Legrand, la holding du président du Medef, Ernest-Antoine Seillière, semble bien placée pour la reprise de l'industriel.

Le groupe américain General Electric (GE) n'a pas déposé d'offre pour le rachat du groupe français de petit appareillage électrique Legrand, dont doit se séparer sa maison mère Schneider Electric, indique le quotidien La Tribune dans son édition de mardi.

Le groupe américian n'avait jamais confirmé ni démenti les rumeurs sur une reprise de Legrand. Son Pdg, Jeffrey Immelt, avait indiqué début février que cette opération ne figurait pas comme une des "principales priorités" de GE.

Par voie de conséquence, le consortium mené par la Compagnie générale d'industrie et de participations (CGIP) fait désormais figure de favori pour cette reprise, souligne la Tribune.

Quatre consortiums ont déposé une offre ferme pour Legrand. Il s'agit de Permira et Carlyle, CVC et PAI, BC Partners et Cinven et la coalition menée par CGIP, holding française du président du Mouvement des entreprises de France (Medef) Ernest-Antoine Seillière. Elle regroupe Candover et Chevrillon associés, rejoints dernièrement par le fonds américian KKR, selon le quotidien.

Schneider doit sélectionner dans les prochains jours deux ou trois finalistes parmi ces candidats. Le groupe de Henri Lachmann a été invité à se séparer de Legrand par la Commission européenne, qui avait mis un véto à leur fusion.

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