RÉNOVATION URBAINE. Prévus pour faire l'objet d'une convention avec l'Anru, les quartiers de la Redoute et des Larris, à Fontenay-sous-Bois (94), seront rénovés sans les subventions de l'agence. Le maire, Jean-Philippe Gautrais, en explique les raisons à Batiactu.


Le conseil municipal du mois de mai de la ville e Fontenay-sous-Bois, à l'est de Paris dans le Val-de-Marne, a été l'occasion d'une délibération à première vue étonnante. Alors que deux quartiers de la ville avaient été désignés d'intérêt régional dans le cadre du Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU), la majorité municipale a décidé de se passer d'un conventionnement, et, de fait, des subventions associées.

 

 

Pour le maire (Front de gauche), contacté par Batiactu, il n'y a au contraire rien d'étonnant. "Nous avons fait le calcul", explique Jean-Philippe Gautrais. "La rénovation nous aurait coûté plus cher avec l'Anru que sans". Pourquoi ? Parce que "l'Anru finance mal les équipements et les espaces publics", or dans les deux quartiers concernés, les Larris et à la Redoute, l'opération de renouvellement urbain voulue par la Ville porte principalement sur ces deux aspects.

 

"L'Anru nous demande de trop démolir"

 

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