Si les professionnels de l'environnement tirent vers l'excellence énergétique, on peut toutefois se demander comment calculer cette valeur verte. L'Ademe et le cabinet Sogreah ont essayé de développer une approche théorique.

Le logement ancien : «sur 8 cas types de rénovation, l'analyse a estimé la valeur verte sur la base de la somme des économies d'énergie attendues et des éventuels surcoûts lors du renouvellement des équipements et ce, suivant plusieurs scénarios prenant en compte les évolutions des prix de l'énergie. Pour l'immobilier ancien, l'important potentiel d'économies d'énergie renforce la valeur verte ; elle peut représenter jusqu'à 30% de la valeur marchande d'un bien, en fonction notamment des sources d'énergie utilisées au départ, de l'âge du logement et du prix de marché initial pour ce type de logement (plus ce prix est bas, plus le pourcentage de valeur verte induit par les économies d'énergie sera élevé)».

 

Le logement neuf : «Pour 23 cas de logements neufs, l'analyse a estimé la valeur additionnelle des logements respectant la réglementation thermique 2012 (RT 2012) par rapport aux mêmes logements respectant la RT 2005. Les estimations de valeurs vertes probables se situent autour de 100 €/m² SHON en maison individuelle et de 60 €/m² SHON en logement collectif».

 

Source : Ademe et le cabinet Sogreah

 

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