Jeudi 24 janvier, Bernadette Chirac a inauguré, à Paris, la Maison des Adolescents, un bâtiment financé par les " Pièces jaunes " dont le permis de construire a finalement été délivré, malgré l'avis défavorable de l'architecte des Bâtiments de France.
"Protéger sans enfermer". C'est ainsi que Bernadette Chirac, présidente de la Fondation des hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France conçoit l'hospitalisation des jeunes adolescents anorexiques ou boulimiques. Pour cela, Bernadette Chirac a décidé de la construction d'une structure unique en Europe : un bâtiment de 4.000 m2 sur six étages dédié exclusivement aux jeunes malades. Coût de la construction : 7,93 millions d'euros, le tout entièrement financé par les pièces jaunes.
Bernadette Chirac, qui a fait de la construction de cette maison " un projet personnel " selon le Canard enchaîné, souhaite qu'il avance à toute allure, à savoir le premier coup de pioche au début de l'année pour une inauguration en 2003.
Tout aurait pu aller pour le mieux, si l'architecte des Bâtiment de France responsable du XIVe arrondissement n'avait pas refusé d'accorder un avis favorable au projet architectural.
Pour l'Assistance publique, ce projet proposé par l'agence d'architecture Ibos-Vitart, qui a remporté le concours de maîtrise d'oeuvre lancé par l'AP-HP en décembre 1999, garantit pourtant " une maison lumineuse, transparente, avec peu de surfaces en béton et des façades vitrées "
Mais de son côté, l'architecte des Bâtiments de France voit surtout une construction de 16 mètres de haut qui viendrait boucher la vue des bâtiments du XVIIe du Val-de-Grâce. Le fonctionnaire a d'ailleurs émis des réserves dès 1999, avant même le choix architectural.
" L'architecte des Bâtiment de France refusant d'entendre raison, Chirac a pris les affaires en main " rapporte le Canard Enchaîné. Suivent alors une série de coups de téléphone du Président à Catherine Tasca, ministre de la Culture, lui demandant de passer outre l'avis de ses services... ce qu'elle finira par faire.
Et c'est ainsi qu'à quelques jours du premier coup de pioche, le 12 janvier, François Braize, directeur adjoint de l'Architecture donne son feu vert. Le 18 janvier, tous les obstacles sont définitivement levés avec la signature du permis de construire par les services de la Mairie de Paris.
Bernadette Chirac, qui a fait de la construction de cette maison " un projet personnel " selon le Canard enchaîné, souhaite qu'il avance à toute allure, à savoir le premier coup de pioche au début de l'année pour une inauguration en 2003.
Tout aurait pu aller pour le mieux, si l'architecte des Bâtiment de France responsable du XIVe arrondissement n'avait pas refusé d'accorder un avis favorable au projet architectural.
Pour l'Assistance publique, ce projet proposé par l'agence d'architecture Ibos-Vitart, qui a remporté le concours de maîtrise d'oeuvre lancé par l'AP-HP en décembre 1999, garantit pourtant " une maison lumineuse, transparente, avec peu de surfaces en béton et des façades vitrées "
Mais de son côté, l'architecte des Bâtiments de France voit surtout une construction de 16 mètres de haut qui viendrait boucher la vue des bâtiments du XVIIe du Val-de-Grâce. Le fonctionnaire a d'ailleurs émis des réserves dès 1999, avant même le choix architectural.
" L'architecte des Bâtiment de France refusant d'entendre raison, Chirac a pris les affaires en main " rapporte le Canard Enchaîné. Suivent alors une série de coups de téléphone du Président à Catherine Tasca, ministre de la Culture, lui demandant de passer outre l'avis de ses services... ce qu'elle finira par faire.
Et c'est ainsi qu'à quelques jours du premier coup de pioche, le 12 janvier, François Braize, directeur adjoint de l'Architecture donne son feu vert. Le 18 janvier, tous les obstacles sont définitivement levés avec la signature du permis de construire par les services de la Mairie de Paris.
