Après l'annonce de sa dette, qui s'élevait à 2.38 milliards d'euros, le groupe immobilier espagnol a trouvé un accord avec ses créanciers pour la restructurer, qui prévoit, entre autres, la cession de 33% du capital de la société française SFL.

Colonial s'est donc entendu avec ses créanciers pour restructurer sa dette et également avec les banques coordinatrices du prêt syndiqué (Caylon en Espagne, EuroHyp en Espagne, Goldman Sachs et Royal Bank of Scotland). Cela passera notamment par la cession d'un tiers du capital de SFL (Société foncière lyonnaise).

L'accord trouvé prévoit la transformation de la dette actuelle de Colonial en «financement à long terme» sur 5 ans pour un montant d'environ 6.5 milliards d'euros, reprend l'AFP. De plus, des créanciers ont accepté de racheter des actifs non stratégiques de Colonial pour «faciliter le remboursement de crédits» et fournir de la trésorerie à la compagnie. Ainsi, «il est prévu la cession de 33% de sa participation dans la société SFL», opération après laquelle l'espagnol conservera toutefois une participation majoritaire de 51% dans le groupe français.

Enfin, l'accord prévoit également la «vente de la totalité de sa participation» de 15% dans le groupe d'infrastructures espagnol FCC et de la totalité de sa part dans sa filiale Riofisa.

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