Le PDG du groupe Autoroutes du Sud de la France (ASF), Bernard Val, a affirmé vendredi qu'il n'était «pas surpris» du peu de candidatures à la privatisation d'ASF. Il a ajouté que celle du groupe Vinci lui allait très bien.

Lors d'une conférence de presse, Bernard Val a affirmé ne pas être étonné par le fait qu'un seul groupement soit intéressé par ASF, le groupe Vinci en l'occurrence. «Pour mettre la main sur ASF aujourd'hui, il faut pouvoir débourser et inscrire à son bilan une vingtaine de milliards d'euros», a-t-il précisé.

La valeur d'entreprise d'ASF «tourne autour» de 20 milliards d'euros, dont 8,5 milliards de dette, a annoncé Bernard Val. «Si parmi tous les candidats pressentis pour ASF, j'avais un choix à faire, Vinci m'irais très bien», a-t-il lancé. «Je pense qu'on pourrait faire autour de Vinci un champion national qui aurait de l'allure», a-t-il ajouté.

Le PDG du groupe ASF a également indiqué que l'opération de vente des trois sociétés d'autoroutes n'était «pas une opération simple». «On oublie trop de dire dans cette affaire que l'Etat cède 20 milliards de dette pour les trois sociétés», a-t-il ajouté. Les entreprises candidates «vont s'engager non seulement à payer les parts de l'Etat dans les groupes, mais elles vont aussi s'engager à rembourser 20 milliards de dette», a-t-il expliqué.

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