Dans le cadre du concours Solar Decathlon Europe 2012, l'équipe étudiante de la région Rhône-Alpes a imaginé le projet Canopea. Cette mini-tour, dans laquelle s'empilent des maisons individuelles, serait une réponse écologique et économique viable à l'étalement urbain. Découverte de ce prototype combinant énergie solaire, confort de vie et espaces verts.

Peut-on vivre tous ensemble, dans un espace urbanisé, tout en vivant séparément, chacun dans sa maison ? Dans le cadre du concours Solar Decathlon Europe 2012, l'équipe Rhône-Alpes compte bien démontrer qu'il est possible de concilier les besoins de la société et les contraintes de l'environnement, en développant une solution économiquement viable. Découverte du projet Canopea.

 

Solar Decathlon, une compétition prestigieuse
Le Solar Decathlon Europe est une compétition étudiante internationale, organisée tous les deux ans par le Département de l'énergie du gouvernement américain. La prochaine édition se déroulera en 2012 à Madrid, et opposera vingt équipes de quinze pays différents. Celle de la région Rhône-Alpes est composée d'étudiants de plusieurs écoles*, en partenariat avec l'Institut national de l'énergie solaire (INES) et les Grands ateliers de l'Isle d'Abeau (GAIA).

 

Chaque équipe doit construire une maison à énergie solaire, qui est notée par un jury de professionnels, selon les dix critères suivants : architecture, ingénierie et construction, efficacité énergétique, bilan d'énergie électrique, confort, équipement et fonctionnement, communication et sensibilisation du public, industrialisation et viabilité du marché, innovation, durabilité.

 

Ayant déjà participé en 2010, l'équipe Rhône-Alpes a appris de ses erreurs, et des réussites de ses concurrents.Son projet "Armadillo Box" était arrivé quatrième du concours, derrière la prestigieuse université Virginia Tech. "Depuis, l'équipe s'est étoffée. Elle est aujourd'hui composée de 63 étudiants en architecture, ingénierie, communication scientifique et management", explique Pascal Rollet, architecte et enseignant référent du projet rhônalpin.

 

* École nationale supérieure d'architecture de Grenoble (ENSAG) ; École nationale supérieure d'architecture de Lyon (ENSAL) ; École nationale supérieure Eau, énergie, environnement de Grenoble (ENS3E) ; École nationale des travaux publics de l'État (ENTPE) ; Grenoble école de management ; Haute école d'ingénierie et de gestion du Canton de Vaud ; Institut universitaire de technologie Génie électrique de l'Université Joseph Fourier (IUTGEII) ; Institut de la communication et des médias de l'Université Stendhal ; Polytech' Annecy-Chambéry de l'Université de Savoie.

 

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