Regus, fournisseur d'espaces de travail, vient de publier une nouvelle étude soulignant l'impact des bureaux dits «classiques» sur l'environnement. Il en ressort qu'une réduction de 30% de la surface des espaces de travail entraînerait une diminution des émissions de CO2 des entreprises de 30%.

Parmi les principaux facteurs de pollution, les impacts générés par le simple fait de se déplacer pour aller travailler ou bien celui de rester dans un bureau, sont rarement cités dans les études. Pourtant, et selon l'étude que vient de publier le spécialiste des espaces de travail, Regus, ces deux actions constituent à elles seules une source de pollution non négligeable.

 

Ainsi, Regus dévoile que 55% des bureaux ne sont pas occupés en permanence, «pourtant ces derniers sont tout de même en général chauffés l'hiver, éventuellement climatisés l'été et nettoyés avec des produits parfois polluants, ce qui représente un gaspillage d'énergie considérable».
L'étude aborde également les bureaux de stockage d'archives papier, qui représentent de 15 à 17% de la surface totale des espaces de travail. «Cette occupation des lieux ne semble pas très pertinente, si l'on tient compte des possibilités de dématérialisation des documents qui sont offertes aux entreprises de nos jours», commente Regus.

 

De plus, l'étude met l'accent sur le surcroît de pollution qui serait engendré par des déplacements inutiles. En effet, chaque collaborateur émet des polluants dans l'atmosphère au minimum à deux reprises chaque jour pour se rendre sur son lieu de travail et pour en repartir. «En France, la durée moyenne d'un trajet domicile/travail est évaluée à 29 minutes, soit environ 1 heure de transport aller-retour», explique le spécialiste des espaces de travail.
A l'échelle nationale, une grande partie d'entre eux s'effectue en voiture, mais il ne faut pas oublier d'y ajouter les déplacements professionnels qu'effectuent les collaborateurs pour se rendre à leur rendez-vous.

 

En conséquence, et au-delà de l'aspect économique, «l'impact carbone de chaque heure travaillée devient très élevée», conclut Regus.

actionclactionfp