EMPLOI. Dans son baromètre trimestriel, le spécialiste du recrutement Hellowork fait état d'un volume d'offres en recul, mais reste optimiste pour les prochains mois.
Après une baisse des offres d'emploi sur les deux premiers trimestres 2025, le troisième est venu confirmer la tendance. D'après le baromètre trimestriel de Hellowork, acteur français du recrutement, le volume d'offres a en effet accusé un recul de 8,2% par rapport au T3 2024, tous contrats confondus.
Il se situe ainsi à 2,5 millions de publications, soit un niveau comparable à celui observé au T3 2023. Ce repli est cependant plus léger que celui du T2 2025 (-11%), laissant entrevoir un climat moins défavorable à l'emploi.
Maçon, métier du BTP le plus recherché en intérim
Le repli des offres est surtout porté par celui de l'alternance (-19%) et des CDI (-12%), tandis que les CDD augmentent de 18%. Selon Hellowork, ces évolutions s'expliquent par la recherche de flexibilité des entreprises, ainsi que par la réduction des aides publiques et la hausse des charges associées à l'alternance. Les offres sur ce type de contrat sont d'ailleurs en décrochage net depuis mai.
Si le milieu de la santé et du social cumule le plus grand nombre d'offres, tous contrats confondus, "le BTP reste le premier secteur recruteur en intérim malgré un repli de 8%", affirme Hellowork. Le métier de maçon est même le cinquième poste avec le plus grand volume d'offres en intérim au T3, ce qui en fait le plus recherché du secteur.
Hellowork "optimiste" pour l'emploi
à lire aussi
Contrairement à ce qu'il serait possible de penser, le contexte politique et social instable que connaît la France n'a pas généré d'effet d'attentisme en particulier, estime Hellowork. "Les entreprises semblent s'habituer à ce climat d'incertitude et poursuivent leurs recrutements à un rythme ajusté", constate ainsi la société.
Les chiffres de septembre invitent même à un "certain optimisme" malgré la baisse observée sur le trimestre, selon David Beaurepaire, directeur délégué d'Hellowork. Ce dernier affirme en effet le besoin en compétences "reste élevé" chez les entreprises et les opportunités "nombreuses pour les candidats".