Sur le premier semestre 2005, la société de matériaux de construction, filiale de l’Italien Italcementi, a enregistré une hausse de son bénéfice net de 13,1%, à 170 millions d’euros (selon les normes IFRS), par rapport aux six premiers mois de 2004.

Le résultat brut d'exploitation s'inscrit en hausse de 5,2% à 395,8 millions d'euros contre 374,4 millions d'euros un an plus tôt. «Hors impact des autres produits et charges non récurrents, la progression aurait été de 9,5%, la majeure partie provenant de la consolidation de l'Egypte avant l'acquisition d'Asec Cement», précise le groupe.

Quant au chiffre d’affaires, il progresse de 10,2% à 1,675 milliard d'euros (+7,3% à périmètre et taux de change comparables). Et ce, avec activité soutenue en Turquie, grâce à l'augmentation des prix de vente au Maroc, en Amérique du Nord et en Bulgarie. «Les pays qui ont montré une évolution négative du résultat d'exploitation par rapport au 1er semestre 2004 sont la Grèce, dont le début de l'année 2004 avait encore bénéficié des travaux liés aux jeux olympiques et la Thaïlande, qui souffre encore de prix de vente dégradés, même si la situation s'améliore», a relevé le groupe.
D’autre part, l'endettement net du groupe s'établit à 1,473 milliard d'euros contre 1,215 milliard d'euros au 1er janvier 2005 en normes IFRS.

«La bonne tendance des marchés et des prix se poursuit avec un poids grandissant des coûts énergétiques dans les charges d'exploitation», a souligné le groupe. Pour l’ensemble de l’année 2005, Ciments Français table ainsi sur «une amélioration globale des performances opérationnelles 2005 par rapport à celles de 2004», grâce à «la consolidation des activités égyptiennes, y compris l'acquisition d'Asec Cement», en août dernier.


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