Fort d'un retour d'expérience de plusieurs années, le scientifique a lancé, avec le concours de la société Sun'R, la phase 2 de ses études. "Les panneaux orientables sont installés sur des poteaux plus hauts mais d'une structure métallique haubanée plus légère. Comme les panneaux sont plus efficaces, leur densité peut être moindre", assure-t-il. De quoi maximiser les productions biologiques et électriques. "C'est véritablement une alliance du vivant et de la physique", se félicite le chercheur. D'ores et déjà, d'autres évolutions sont envisagées, comme l'adoption de panneaux solaires présentant une sous-face réfléchissant les infrarouges ou l'utilisation de panneaux semi-translucides. Un site d'expérimentation de grandes dimensions a déjà été sélectionné, dans les environs de Perpignan, afin d'évaluer la faisabilité d'une viticulture photovoltaïque. En 2017, quatre hectares de vignes produiront alors du vin et 2,2 MW d'électricité. Comme le résume Richard Loyen, délégué général d'Enerplan : "Après tout, le vin c'est de l'énergie solaire en bouteille !".

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