La foncière a dégagé en 2003 un bénéfice net en forte hausse à 535,5 millions d'euros en raison de la consolidation complète de Simco dans les comptes 2003 et de l'adoption d'un nouveau régime fiscal réservé aux foncières.

L'adoption de ce nouveau régime fiscal rend "peu significative" l'évolution du résultat net, indique Gecina, qui avait publié en 2002 un bénéfice net de 130,9 millions d'euros.
Ce nouveau régime fiscal des Sociétés d'investissement immobilier cotées (SIIC) permet aux foncières d'être exonérées d'impôt sur les plus-values de cessions, à condition qu'elles versent une taxe de sortie ("exit tax") sur leurs plus-values latentes et s'engagent à reverser l'essentiel de leurs bénéfices aux actionnaires.

Dans ce cadre, Gecina a accéléré en 2003 sa politique de cessions d'actifs, "avec un montant record de 1,52 milliard d'euros", a expliqué le groupe.
Ces ventes ont porté sur 508.326 mètres carrés qui ont permis à Gecina "un rééquilibrage du portefeuille au profit de l'immobilier tertiaire", a expliqué le groupe. Elles expliquent le recul de 5,5% des revenus collectifs en 2003, sur une base proforma Gecina-Simco.
Le produit des cessions d'actifs a été affecté à la réduction de l'endettement financier du groupe, qui passe de 3,99 milliards d'euros à 2,51 milliards d'euros.

Le rapprochement de Gecina et de Simco s'est traduit en 2003 par une amélioration du taux de marge d'exploitation, à 77,7% contre 74,6% en 2002 (75,3% sur une base proforma).

La valeur patrimoniale de Simco est évaluée à 7,1 milliards d'euros, en diminution en raison des cessions d'actifs réalisées cette année.

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